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Laurent Lecroq, Symantec : pensez la cyber-résilience de votre entreprise

septembre 2015 par Emmanuelle Lamandé

Symantec sera à nouveau présent cette année aux Assises de la Sécurité, qui ouvriront leurs portes le 30 septembre prochain à Monaco. Cet événement sera l’occasion pour le groupe d’échanger avec les RSSI, entre autres, sur leur cyber-résilience, ou encore sur la nécessaire adaptation au projet de règlement européen en matière de protection des données. Pour Laurent Lecroq, Directeur Général France de Symantec, il est essentiel de penser la cyber-résilience de son entreprise et de s’inscrire dans une approche holistique.

Global Security Mag : Qu’allez-vous présenter à l’occasion des Assises de la Sécurité ?

Laurent Lecroq : Cette année, et encore plus que par le passé, Symantec se positionne comme spécialiste de la sécurité informatique, et ce notamment en raison de l’évolution de notre stratégie au niveau mondial.
En tant que spécialiste, notre rôle, et notre devoir, est d’aider les RSSI à affronter les différents défis technologiques, mais également ceux d’ordres économique, juridique ou encore organisationnel, auxquels ils doivent faire face au quotidien et au long cours.

Sur les Assises, nous allons échanger avec eux notamment sur leur cyber-résilience : comment l’entendent-ils, où en sont-ils ? Quels sont leurs principaux obstacles. Nous discuterons également de la nécessaire adaptation au projet de règlement général européen sur la protection des données, le fameux GDPR, et de la protection des données, des identités et des infrastructures contre les cyber-attaques, notamment les menaces ciblées persistantes.

Côté solutions technologiques, nous présenterons les toutes dernières versions de nos solutions, en particulier celles annoncées depuis le printemps : Symantec DLP 14, qui donne la visibilité sur les informations stockées dans le cloud et les protège, Data Center Security 6.6 pour plus de sécurité dans les univers physiques et virtuels, les clouds publics ou privés, Symantec Embedded Security : Critical System Protection, conçue pour défendre les objets connectés contre les attaques zero-day, ou encore notre approche de protection contre les APT.

GS Mag : Quel va être le thème de votre conférence cette année ?

Laurent Lecroq : L’an passé, nous avons encore vu une augmentation de la cybercriminalité, et la France se classe désormais au 14ème rang mondial, se distinguant par les attaques réseaux, le phishing, et l’extorsion numérique. En parallèle d’un nombre croissant de menaces et d’attaques (nous avons bloqué 182 millions d’attaques web l’an passé), l’évolution dans la façon de mener ses attaques démontre un ciblage accru et une ingénierie toujours plus impressionnante. La question n’est plus de savoir ‘si’ mais ‘quand’ vous allez être la cible d’une prochaine attaque, et d’adopter une approche intelligente de la sécurité, au sens de basée sur les informations pour prédire, prévenir, détecter et répondre.

Notre atelier s’intitule : « Big Data et analytique au service de la sécurité pour mieux détecter et répondre aux APT ». Nos experts présenteront des exemples concrets d’utilisation du Big Data et de l’analytique pour tracer, corréler, prioriser, et mettre en place des actions de remédiation, pour mieux détecter les menaces avancées, réagir plus rapidement, et évaluer le ROI. Le Big Data et l’intelligence de sécurité sont plus que des concepts : grâce à la télémétrie de notre Global Intelligence Network et nos 500 analystes, Symantec propose des solutions de sécurité unifiée, adaptées à la fois au contexte de l’entreprise et au métier de RSSI.

GS Mag : Comment va évoluer votre offre pour 2015/2016 ?

Laurent Lecroq : Nous poursuivrons notre stratégie de « sécurité unifiée » qui repose sur quatre grands piliers :
 La protection contre les menaces, qu’il s’agisse de protéger les terminaux, les data centers ou les gateways
 La protection des informations, et donc des données et des identités
 Les services de sécurité
 Notre plateforme de sécurité unifiée, qui regroupe, recoupe et analyse l’ensemble des données télémétriques que nous collectons via notre GIN et avec nos partenaires

Nous allons poursuivre, par ailleurs, nos investissements en R&D et soutenir l’innovation, notamment en matière de sécurité de l’Internet des objets, comme l’illustre notre partenariat avec Frost Data Capital.

GS Mag : Quelle sera votre stratégie commerciale ?

Laurent Lecroq : Aujourd’hui, Symantec est le leader sur le marché de la sécurité informatique : nos solutions professionnelles et grand public génèrent un chiffre d’affaires annuel de 4 milliards de dollars.

En 2015 et 2016, nous allons continuer à nous appuyer sur des produits de pointe, une approche unique et unifiée de la sécurité et sur les services proposés à nos clients. Nos grands atouts sont notre dimension véritablement mondiale, notre vision en temps réel des menaces et notre télémétrie extensive. Nous entendons les utiliser pleinement et en faire bénéficier nos clients, qu’ils soient de grandes entreprises, des ETI, des PME ou des start-ups prometteuses.

Nous continuerons bien sûr à nous appuyer sur notre réseau de partenaires, qui se verront prochainement proposer un programme revu et revisité pour coller au plus près du marché de la sécurité, des expertises requises et des opportunités présentes et futures.

GS Mag : Quel est votre message aux RSSI ?

Laurent Lecroq : Tout comme les données, tout comme les salariés de l’entreprise : sortez de votre périmètre ! La sécurité ne peut plus et ne doit pas être le seul souci du RSSI : les différents métiers et bien sûr la direction de l’entreprise sont concernés et doivent être impliqués pour cette prise de conscience et de décisions.

Deuxième point : pensez la cyber-résilience de votre entreprise. Sans cette approche stratégique et holistique, la sécurité restera tactique et isolée, alors qu’elle doit concerner l’ensemble des acteurs et des actifs de l’entreprise.
Enfin, soyez proactifs ! En mode réactifs, vous êtes une victime. En mode proactifs, vous maîtrisez votre sujet, vos données et leur protection.

Bien sûr, chacune de ces recommandations s’appliquent en premier lieu à nous-mêmes et à nos partenaires, et nous sommes là pour accompagner et soutenir les RSSI au quotidien, en France et dans le monde.


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