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La complexité des infrastructures informatiques hybrides entrave l’innovation, selon les responsables informatiques français

novembre 2015 par Sungard Availability Services®

Sungard Availability Services®, prestataire de services innovants pour la gestion d’infrastructures informatiques, le Cloud et la continuité d’activité, révèle que plus de la moitié des entreprises françaises estime que la complexité de leur infrastructure informatique entrave leur capacité à innover. L’étude, réalisée auprès de 500 responsables informatiques européens (au Royaume-Uni, en France, en Irlande, et en Suède), d’entreprises de plus de 500 salariés et de secteurs variés (notamment Services financiers, Business Process Management, Retail), révèle également que les entreprises françaises dépensent en moyenne 985 300 euros par an pour la maintenance de leurs environnements informatiques hybrides. Les infrastructures hybrides représenteraient pour toutes les entreprises de plus de 500 salariés en France un budget total de maintenance de 2 milliards d’euros par an.

L’émergence du Cloud Computing a placé l’informatique dans une ère de transition, avec des organisations qui cherchent à adopter le Cloud et à s’éloigner de l’approche traditionnelle. En France, beaucoup se retrouvent désormais avec une infrastructure informatique hybride et opèrent un certain nombre de plateformes IT différentes – qu’il s’agisse de Cloud public à 27% (18% en Europe), de Cloud privé à 24% (14% en Europe) ou en mode Saas à 19% (14% en Europe), ou des infrastructures « sur site » à 15% (34% en Europe). Sans surprise, si l’on compare l’approche IT hybride à une approche d’infrastructure mono-plateforme, les infrastructures hybrides apparaissent de plus en plus complexes pour la quasi-totalité des répondants de l’étude (96% en Europe).

Malgré la complexité des infrastructures IT hybrides, elles sont perçues positivement par près de la totalité des entreprises (99 % en France, 92% en Europe) et sont identifiées comme étant un élément essentiel dans la réussite de leur organisation. En effet, 60% des responsables informatiques français ont affirmé que leur passage vers une infrastructure hybride était un choix stratégique afin de rester compétitif (68% en Europe), et ce pour plusieurs raisons :
 66% la considèrent comme une première étape vers le Cloud (46% en Europe),
 44% estiment qu’elle permet de réduire les coûts liés à la gestion de l’infrastructure informatique (31% en Europe),
 43% estiment qu’elle permet d’accroître l’agilité de l’entreprise (38% en Europe),
 39% pensent qu’elle permet d’améliorer le service client (35% en Europe),
 35% estiment qu’elle offre un meilleur niveau de sécurité (31% en Europe).

Nouvelle infrastructure informatique, anciens défis

L’étude révèle également un côté plus sombre de l’informatique hybride. De plus en plus d’entreprises se tournent vers cette approche et sont bien souvent confrontées à des problèmes de complexité. 39% des responsables informatiques européens estiment leur infrastructure actuelle comme « très » ou « extrêmement » complexe. Un avis partagé par 28% des responsables informatiques français.

En outre, 60% des organisations interrogées estiment que leur système informatique est plus complexe qu’auparavant. A cette complexité s’ajoute des coûts importants. En effet, 47% des responsables informatiques français (34% en Europe) ont vu une hausse des coûts d’exploitation suite au passage vers une infrastructure hybride, représentant un coût additionnel de 133 840 euros par an en moyenne.

Plus préoccupant, 52% des responsables informatiques français et 45% de leurs homologues européens interrogés affirment que la complexité de leur infrastructure informatique est un frein à l’innovation au sein de leur entreprise. S’ajoute à cela le fait que plus de la moitié des entreprises françaises (52%) estime qu’elles ne possèdent pas les compétences nécessaires pour gérer un environnement informatique hybride complexe (45 % en Europe).

Commentant les résultats de l’étude Keith Tilley, Vice-Président Exécutif Global Sales & Customer Management Services chez Adobe Sungard AS, a déclaré : « La plupart des organisations Européenne possèdent des applicatifs hérités et ne peuvent simplement pas, ou ne souhaitent pas, basculer du jour au lendemain vers le Cloud. L’informatique hybride est donc un passage obligé des systèmes traditionnels - mono-plateforme et sur site - vers des services Cloud. Il est important que les organisations reconnaissent la valeur stratégique de l’informatique hybride pour les accompagner sur cette voie, mais il est également troublant de s’apercevoir que près de la moitié des répondants se sentent incapables de faire face à ce niveau accru de complexité. Alors que 64% des organisations déclarent que, malgré la complexité et les coûts que représente l’informatique hybride, cette démarche en vaut la peine, ils devront tôt ou tard faire face à ces problèmes. Ils devront investir dans les compétences et les technologies qui leur permettront de tirer le meilleur parti de leurs environnements Cloud pour stimuler l’innovation et acquérir un avantage concurrentiel. »

L’étude a également révélé que les questions de sécurité informatique sont considérées comme la plus grande préoccupation des entreprises européennes. En effet 32% des organisations estiment ne pas posséder les compétences nécessaires pour gérer les questions de sécurité. L’intégration et l’interopérabilité sont également une préoccupation majeure pour les entreprises : 25% des organisations ont du mal à intégrer les environnements Cloud public dans leur infrastructure informatique (35% en France). 24% en ce qui concerne le Cloud privé (31% en France).

Keith Tilley poursuit : « L’informatique hybride représente une part essentielle de l’environnement informatique moderne. Cependant, comme toutes les stratégies informatiques, elle nécessite une feuille de route bien réfléchie et complète. Construire un environnement informatique hybride avec des achats ad hoc et en essayant de garder de nombreuses applications disparates intégrées dans un seul système peut mener à la catastrophe. L’hybride est, pour de nombreuses entreprises, une première étape vers une politique privilégiant le Cloud mais ne pas investir maintenant dans les bonnes applications peut engendrer de graves difficultés à venir. »


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