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L’étude de l’ISACA révèle un déficit en matière de confiance numérique

octobre 2022 par l’ISACA

Alors que les entreprises rivalisent dans la course à la transformation numérique, une nouvelle étude de l’ISACA s’intéresse à la perception de la confiance numérique par les entreprises. Intitulée ‘The State of Digital Trust 2022’, elle révèle notamment d’importants écarts entre les pratiques numériques actuelles des organisations et celles à implémenter pour, à la fois affirmer leur leadership et renforcer/gagner la confiance de leurs clients dans l’écosystème numérique de demain.

L’étude met en avant un constat unanime, la confiance numérique est aujourd’hui clé pour la réussite des entreprises. Elle est jugée fondamentale pour une grande majorité (84 %) des décideurs interrogés.

Plus de 6 entreprises sur 10 l’estiment essentielle pour la pérennité de leur activité (65 %). Toutefois, moins d’une organisation européenne sur dix (8 %) dispose aujourd’hui d’un responsable dédié à la confiance numérique.
La notion de confiance numérique prônée par l’ISACA est l’intégrité des relations, des interactions et des transactions entre fournisseurs et consommateurs au sein d’un écosystème numérique donné. Elle est un véritable facteur déterminant dans les décisions des consommateurs et la résilience des entreprises dans un monde dominé par le numérique.
Selon une grande majorité (86 %) des répondants, son importance devrait croître dans les cinq prochaines années. Mais les entreprises ne semblent pas avoir déjà entrepris d’actions pour la promouvoir auprès de leurs équipes. Seul un quart d’entre elles (27 %) reconnaît proposer une formation sur la confiance numérique à ses collaborateurs.

« Les entreprises considèrent la confiance numérique comme fondamentale, et son importance ne fera que croître à mesure qu’elles donneront la priorité à la transformation numérique, à la confiance des clients et à la sécurité de leur activité. Cependant, elles n’ont pas encore initié les étapes nécessaires à l’atteinte d’une confiance numérique mature. Cette situation pourrait avoir de sérieuses répercussions réputationnelles, réglementaires et financières », explique Chris Dimitriadis, Chief Global Strategy Officer - ISACA.

Une seule atteinte à la confiance numérique peut avoir un impact désastreux sur une entreprise. L’étude ISACA révèle qu’un niveau de confiance numérique faible présente plusieurs risques : dégradation de la réputation (66 %), hausse des atteintes à la vie privée (56 %), augmentation du nombre de cyberattaques (54 %), perte de clientèle (54 %) et atteintes à la fiabilité des données (47 %), etc.

Les entreprises se reposent fortement sur les indicateurs et les analyses de données pour mesurer le retour sur investissement de leurs initiatives. Pourtant, moins d’une sur cinq (19 %) reconnaît mesurer la maturité de ses pratiques en matière de confiance numérique.

Construire un avenir numérique serein

Si les entreprises comprennent l’importance de disposer d’une bonne confiance numérique, leurs avancées en la matière sont freinées par un manque de compétences et de formation internes (53 %), un manque d’alignement avec les objectifs de l’entreprise (42 %), le manque d’adhésion des dirigeants à cette notion (37 %), un déficit de budget (37 %) et le manque de ressources technologiques (30 %).

« La confiance numérique doit être soutenue à tous les niveaux d’une organisation. Chaque département doit intégrer des politiques dédiées dans ses activités et déterminer la manière dont il peut promouvoir la confiance numérique auprès de ses clients et collaborateurs. Les entreprises qui s’impliquent dans la confiance numérique sont les plus à-même de voir leur activité progresser et de constater rapidement le bienfait de leurs investissements », commente Rolf Von Roessing, Evangelist - ISACA.

Plus des trois quarts (76 %) des répondants reconnaissent que la notion de confiance numérique contribue à la transformation numérique. En conséquence, les entreprises modifient leur organisation. Un tiers d’entre elles (29 %) indiquent qu’elles se doteront probablement d’un poste de direction dédié à la confiance numérique dans les cinq prochaines années.

L’étude ISACA met en avant les trois principales composantes de la confiance numérique, à savoir la sécurité, l’intégrité et la confidentialité des données. Moins de la moitié des professionnels interrogés reconnaissent que la collaboration est suffisante entre les acteurs de ces composantes et les autres domaines de la confiance numérique.

Elle nous révèle également les trois éléments clés pour renforcer la confiance numérique, à savoir la stratégie et la gouvernance informatique (85 %), la sécurité (82 %) et la technologie (69 %).

De nombreuses organisations en sont encore aux prémices de leur transformation numérique, la demande autour de la confiance numérique offrant ainsi aux professionnels l’occasion de s’imposer, d’acquérir de nouvelles connaissances et de constituer une équipe pluridisciplinaire.


Méthodologie
Tous les chiffres de l’étude sont basés sur le travail mené par l’ISACA. L’étude a été conduite en mai 2022 auprès de 2 755 professionnels, dont des décideurs IT, dans le monde - dont 370 en Europe.


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