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Kaspersky : Spam sans frontières

octobre 2011 par Kaspersky

Il n’existe aujourd’hui dans le monde quasiment plus aucune zone à l’abri du spam. Depuis des années, les spammeurs se disputent des régions de la planète à partir desquelles lancer leurs attaques, s’efforçant constamment de conserver leurs territoires conquis et d’en annexer de nouveaux. De leur coté, les autorités, les éditeurs de logiciels antispam et les autres acteurs concernés font tout leur possible pour lutter contre cette « invasion ».

Les statistiques révèlent que, contrairement à 2010, en 2011 la répartition du spam entre les différentes régions a cessé de fluctuer d’un mois sur l’autre. Plus de la moitié du spam mondial provient en effet de seulement trois pays. Les machines « zombies » utilisées pour propager ces courriels indésirables se répartissent désormais à peu près uniformément autour du globe, marquant la fin de l’expansion géographique des spammeurs. Les ordinateurs infectés qui émettent du spam peuvent à présent se trouver aussi bien en Afrique du Sud que sur des îles lointaines du Pacifique.

Cette évolution de la répartition géographique des sources de spam devrait principalement progresser sur le front juridique avec la portée de plus en plus mondiale d’Internet ainsi que la fermeture des réseaux de zombies (botnets) et des programmes d’affiliation. Pratiquement aucune région n’échappe à l’intérêt des « bot masters » : le renforcement de la législation dans les pays développés est contrebalancé par des accès Internet plus rapides et répandus, alors que les pays en voie de développement rattrapent leur retard en matière d’équipements informatiques mais souffrent toujours des faiblesses de leur législation antispam et de leurs niveaux de sécurité informatique.

« Selon Kaspersky Lab, dans un avenir proche, les pays BRICS [Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud] et d’autres pays émergents vont se classer parmi les sources de spam les plus prolifiques car ils sont particulièrement intéressants pour les spammeurs de point de vue de la combinaison “législation/sécurité informatique/nombre d’utilisateurs/bande passante”. Nous nous attendons également à une augmentation du volume de spam originaire des Etats-Unis, même si celui-ci ne reviendra pas à son niveau antérieur. La large disponibilité des accès Internet et le grand nombre d’utilisateurs attirent les exploitants de botnets en dépit de l’arsenal législatif antispam adopté dans le pays et du haut niveau de sécurité informatique en vigueur », commente Darya Gudkova, responsable du groupe d’analyse anti-spam chez Kaspersky Lab.

De plus amples informations sur la migration des sources de spam et les raisons de celle-ci, ainsi qu’un bref historique retraçant les principales étapes de l’évolution de ce fléau, sont disponibles dans l’article « Planet of the Spammers », de Darya Gudkova, sur le site www.securelist.com.


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