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Kaspersky : Menaces informatiques, comment préparer votre entreprise

août 2011 par Kaspersky

Les crises financières ou l’espionnage industriel peuvent porter préjudice à une entreprise aussi lourdement qu’un tremblement de terre. Cependant, les risques auxquels doivent faire face les entreprises et qui prolifèrent le plus rapidement sont les cybermenaces, telles que le piratage informatique. Cet article explique comment assurer la protection adéquate de votre entreprise contre ce type de menaces.

Les entreprises sont exposées à toutes sortes de risques. Les cybermenaces prolifèrent particulièrement vite. Votre entreprise est-elle préparée à faire face à ce type de menaces ? Notre liste de contrôle ci-dessous vous aidera à éclaircir la marche à suivre.

Crises financières, catastrophes naturelles, atteinte à la réputation… les entreprises sont confrontées en permanence à des risques divers. Cependant, selon une étude internationale réalisée par Kaspersky auprès de 1300 décideurs informatiques au sein d’entreprises, les risques qui prolifèrent aujourd’hui le plus rapidement sont les cybermenaces. La quasi-totalité des entreprises citent les menaces informatiques comme l’un des trois principaux risques auxquels elles doivent faire face, et près d’une sur deux (46%) comme le danger numéro un.

Liste de contrôle en matière de sécurité informatique

La liste ci-dessous peut servir à vérifier si la sécurité informatique est à la hauteur dans votre entreprise. Suivez-en toutes les étapes pour vous assurer que vous êtes correctement protégé contre les cybermenaces.

Etape 1 : analyse de vos systèmes informatiques

Aujourd’hui, la protection des valeurs d’une entreprise contre les multiples menaces existantes nécessite un concept de sécurité approprié. Or ce dernier ne peut être élaboré que si vous savez ce qui doit être protégé. La première étape dans la création du dispositif de sécurité adéquat consiste donc à analyser les systèmes informatiques en place. Le mieux est de constituer une équipe de projet spécialement dans ce but. Pour commencer, il est préférable d’en rester aux généralités, en définissant les fonctions et les tâches réalisées par vos réseaux de données et systèmes informatiques. L’étape suivante s’intéressera aux services et applications. A ce stade, il conviendra de définir clairement les tâches et d’évaluer le degré de dépendance de l’activité vis-à-vis des différents éléments recensés. A l’issue de cette étape, établissez une liste des priorités indiquant distinctement quels systèmes informatiques demandent le plus de protection et lesquels sont de moindre importance.

Etape 2 : protection du réseau de l’entreprise

Dans la plupart des entreprises, le pare-feu (firewall) est le principal système de protection et le plus évident. L’essentiel est que, dans la mesure du possible, les applications utilisées soient détectées automatiquement et fonctionnent sans nécessiter un important travail de configuration. Dans le même temps, un firewall dernier cri intègre un système de détection et prévention des intrusions. Il importe cependant que le firewall ne sécurise pas uniquement le réseau de l’entreprise. En fait, de nombreuses entreprises ont des collaborateurs de terrain qui accèdent à distance à leur messagerie et aux logiciels de la société. Le firewall se doit de rendre cet accès rapide et facile. Suivant les applications, les logiciels de protection des accès réseau doivent être compatibles avec les protocoles Cisco ou Microsoft. Ainsi, les ordinateurs distants peuvent se voir autoriser ou refuser l’accès au réseau en fonction de leur statut de sécurité.

Etape 3 : protection de tous les serveurs

Dans de nombreuses entreprises, la priorité numéro un du firewall est de protéger les serveurs les plus importants. Or tous vos serveurs doivent être incorporés à votre concept de sécurité : passerelle Internet, messagerie Exchange, SharePoint ou simple serveur de fichiers. En effet, si un programme malveillant (malware) infecte un serveur, il y gagne la capacité de se propager rapidement car les serveurs sont au cœur de l’infrastructure informatique d’une entreprise et sont reliés à plusieurs postes de travail. A cet égard, Kaspersky Total Space Security, par exemple, est une solution de sécurité qui assure la protection de chaque serveur.

Etape 4 : impératifs de sécurité supplémentaires pour les serveurs

Il n’existe pas deux serveurs identiques. La consommation de ressources sera d’autant plus réduite qu’un composant de sécurité est optimisé pour les tâches d’un serveur donné. En matière de messagerie, par exemple, il est vital que les e-mails soient analysés en temps réel et les messages de phishing éliminés en toute fiabilité. Un traitement rapide des entrées-sorties est donc indispensable. Dans le cas d’un serveur de fichiers, certains processus doivent être spécifiquement exclus de l’analyse antivirus, notamment lorsqu’il s’agit d’une sauvegarde périodique. Les utilisateurs de serveurs de clusters, de virtualisation ou de terminaux doivent également veiller à employer des composants de sécurité supplémentaires adaptés.

Etape 5 : prise en compte des composants hétérogènes

Une idée reçue veut que seuls les systèmes Windows soient vulnérables aux attaques informatiques. Grave erreur ! En fait, toutes les autres plates-formes (serveurs de fichiers Linux, postes clients Mac…) doivent également être prises en compte dans votre stratégie de sécurité. Après tout, la robustesse de votre chaîne de sécurité est tributaire du maillon le plus faible et, dans la pratique, peu importe qu’un malware s’infiltre dans le réseau de l’entreprise via le PC Windows de la secrétaire ou le MacBook du graphiste : le résultat est le même.

Etape 6 : protection des ordinateurs de bureau et portables

Il va sans dire que les ordinateurs de bureau et portables ont eux aussi besoin de logiciels de sécurité adaptés, comprenant au minimum un scanner de virus pour Windows, mais aussi pour Linux et Mac OS X, le cas échéant. Outre cette protection contre les malwares, un firewall de bureau est nécessaire pour sécuriser davantage encore les communications entre postes de travail. Des solutions pratiques telles que Kaspersky Anti-Virus analysent en temps réel le contenu des clés USB et des e-mails.

Etape 7 : protection des smartphones

Depuis plusieurs années déjà, les spécialistes de la sécurité informatique tels que Kaspersky Lab intègrent les smartphones en standard dans leurs solutions. Aujourd’hui, les smartphones sont d’usage courant chez la majorité des cadres, c’est pourquoi ils doivent faire partie intégrante de la stratégie de sécurité d’une entreprise. En effet, ce sont non seulement des outils de communication, mais ils servent de plus en plus à accéder à distance aux ressources informatiques de l’entreprise. Les services informatiques ont besoin d’un outil offrant des fonctions de protection qui permettent de contrôler les smartphones même en cas de perte ou de vol. Si un smartphone a été égaré, par exemple, un SMS par défaut peut être adressé discrètement à la carte SIM d’origine et tout son contenu effacé. Il doit également être possible d’effacer à distance les données stockées dans la mémoire interne du téléphone. Une autre fonction précieuse en matière de sécurité est le blocage des informations personnelles de l’abonné en cas de vol du smartphone et de retrait de la carte SIM. Kaspersky Endpoint Security for Smartphones est une solution qui englobe toutes ces fonctionnalités.

Etape 8 : centralisation de l’administration

En règle générale, abstenez-vous d’acheter des logiciels de protection sans avoir consulté votre administrateur. En effet, la gestion d’une solution de sécurité complexe revêt autant d’importance pour la sécurité que la qualité du moteur d’analyse. Il est donc impératif d’utiliser une console de gestion interne ou un outil d’administration existant tel que Microsoft Management Console. Pour compléter votre système de gestion centralisée de la sécurité, il est nécessaire d’y adjoindre un outil de suivi comportant une fonction de reporting. Les administrateurs doivent être en mesure d’accéder avec rapidité et facilité aux informations concernant les processus prédéfinis. D’un simple coup d’œil sur la console, l’administrateur doit être immédiatement informé du statut de sécurité à un instant donné.

Etape 9 : élaboration d’un plan d’action d’urgence

En complément d’une stratégie de sécurité adéquate, un plan d’action d’urgence est lui aussi nécessaire. Le meilleur moyen de décider quels éléments y inclure consiste à effectuer une analyse de risques au sein de votre entreprise. Cette analyse doit examiner de près ce qui doit se passer en cas de défaillance de certains processus. Si vous avez de bonnes raisons de soupçonner un vol de données passé ou en cours dans l’entreprise, par exemple, prenez les mesures suivantes :

• Informez immédiatement la direction.

• Ne faites part à personne d’autre de vos soupçons.

• Contactez un professionnel des enquêtes informatiques.

• Ne tenez en aucun cas de mener votre propre enquête.

• Dressez la liste de tous les systèmes susceptibles d’avoir été touchés.

Etape 10 : test du plan d’action d’urgence et de la stratégie de sécurité

Bien entendu, nous préférerions que ces situations d’urgence ne se produisent jamais. Il vaut mieux cependant toujours se préparer au pire. Tout comme un exercice anti-incendie, votre plan d’action d’urgence informatique doit être exécuté tous les six mois. Votre stratégie de sécurité doit être actualisée à la même fréquence, car les besoins informatiques de la majorité des entreprises évoluent constamment.


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