Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Kaspersky Lab teste les internautes sur leurs cybercompétences

octobre 2015 par Kaspersky Lab

La sécurité sur internet dépend d’un certain nombre de facteurs, à commencer par la capacité des utilisateurs à prendre les bonnes décisions. Nos habitudes sur Internet peuvent en effet contribuer à protéger notre identité numérique, nos comptes en banque et nos données personnelles, ou elles peuvent au contraire en faire une cible de choix pour des criminels. Kaspersky Lab souhaite attirer l’attention sur ce problème en proposant un test destiné à aider les internautes à évaluer leur niveau de cybercompétences et à déterminer si leur comportement en ligne est sûr ou non.

Des utilisateurs de plus en plus préoccupés par les cybermenaces

Selon l’enquête annuelle Consumer Security Risks Survey 2015, les utilisateurs sont de plus en plus préoccupés par les cybermenaces alors même qu’ils stockent des volumes croissants d’informations personnelles sur leurs équipements sans pour autant prendre davantage de précautions. Par exemple, le pourcentage de personnes interrogées prêtes à saisir des données personnelles ou financières sur des sites Web dont elles ne sont pas sûres a même légèrement augmenté depuis l’an dernier, passant de 30 % à 31 %. Dans le même temps, le nombre des utilisateurs convaincus qu’ils ne seront pas la cible d’une cyberattaque a bondi de 40 % à 46 %.

Une récente étude menée par Kaspersky Lab et B2B International avait déjà révélé que 45% des internautes avaient été infectés par un malware dans les 12 derniers mois dont 13% n’en étaient pas au courant.

Les menaces sur internet pas encore bien identifiées par la majorité des internautes

En outre, les internautes ne reconnaissent pas souvent une menace potentielle lorsqu’ils en rencontrent une, comme le révèle un test réalisé par Kaspersky Lab auprès de 18 000 personnes à travers le monde. Le test consiste à confronter des utilisateurs à plusieurs situations potentiellement dangereuses qui se présentent régulièrement sur Internet, par exemple lors de la navigation sur le Web, du téléchargement de fichiers ou de la consultation de réseaux sociaux. Chaque scénario offre le choix entre plusieurs réponses. En fonction des possibles conséquences négatives, chaque réponse se voit attribuer une note d’autant plus élevée que le choix de l’utilisateur est sûr.

¾ des internautes téléchargerait un dossier potentiellement malveillant

Les représentants de 16 pays ont obtenu en moyenne un score de 95 points sur un maximum de 150. Cela signifie qu’ils n’ont fait le choix sûr que dans la moitié des situations hypothétiques et que, dans les autres cas, ils se sont exposés au risque de conséquences fâcheuses, telles que le vol d’informations confidentielles.
Au cours du test, seuls 24 % des participants ont été capables d’identifier une page Web authentique sans sélectionner également une page de phishing (c’est-à-dire factice). De plus, 58 % d’entre eux ont systématiquement choisi des sites de phishing conçus pour voler leurs identifiants, sans opter pour la page authentique. Il apparaît aussi qu’à la réception d’un e-mail suspect, un utilisateur sur dix est prêt à ouvrir une pièce jointe sans vérification préalable, ce qui revient dans bien des cas à lancer manuellement un programme malveillant.

Le test a par ailleurs révélé que 21% des internautes téléchargent des dossiers depuis de nombreuses sources en ligne et 74% des internautes téléchargeraient un dossier malveillant par manque de cybercompétences sur les dangers en ligne. Par ailleurs, 19 % désactiveraient une solution de sécurité si celle-ci empêchait l’installation d’un programme susceptible de présenter un risque.

« L’instinct de conservation fait partie intégrante de notre existence. Dans le monde réel, nous savons comment limiter le risque de perdre de l’argent ou des biens : nous l’avons appris dès notre plus jeune âge. Dans la « vraie vie », nous sommes constamment sur nos gardes mais, une fois sur Internet, cet instinct de conservation nous fait souvent défaut. Or, aujourd’hui, tout est sous forme numérique : vie personnelle, propriété intellectuelle, avoirs financiers. Tout cela exige de l’utilisateur le même type de responsabilité que dans la vie réelle, et le coût d’une erreur commise en ligne peut être tout aussi préjudiciable. C’est pourquoi nous encourageons les internautes à se tenir au fait des évolutions technologiques et à perfectionner leurs cybercompétences », avertit David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants