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Hacking et Gilets Jaunes ?

décembre 2018 par Frans Imbert Vier, PDG d’Ubcom

Frans Imbert-Vier, expert en cybersécurité et actuel PDG d’UBCOM apporte son concours sur le sujet.

Si l’on connait la performance des « gilets jaunes » sur un rond-point, un péage ou dans une avenue parisienne de renom qu’en est-il d’un gilet jaune qui manifesterait sous la bannière du hacking en prenant les systèmes d’information de l’Etat en otage ?

Certains ont à priori tenté de le faire comme le rapporte l’AFP dans une dépêche du 6 décembre, mais le risque n’est pas immense. En effet, les services de l’Etat sont tous sous surveillance intense et la moindre tentative de pénétration illicite ou de déni de service sur un serveur de l’administration serait automatiquement tracé pour en identifier l’auteur. Frans Imbert-Vier rapporte notamment « un gilet jaune qui tente une attaque sur le sol français, à peu de chance de pouvoir évoluer dans les heures qui suivent sans recevoir une visite cordiale de la DGSI. En revanche, la menace vient de l’étranger, si un hacker opérant de l’étranger essaie de maquiller son attaque en celle d’un gilet jaune ».

C’est de ce fait, une double vigilance que les services de l’Etat doivent opérer demain, le 8 décembre. Les attaques physiques sur le sol français émanant d’une frange de la population mal intentionnée et des attaques invisibles provenant de l’étranger et profitant d’une sorte de « chaos » instauré dans les territoires de la République.

Frans Imbert-Vier poursuit « il est encore complexe de rester anonyme sur internet, à la différence des casseurs cachés sous des masques à gaz et des foulards à la vue de nombreuses caméras, et ceux qui peuvent se permettre un haut niveau de discrétion ont un niveau de compétence élevé, des moyens étatiques ou mafieux et n’opèrent jamais depuis un pays où un traité d’extradition s’applique ! »

« Nous ne sommes pas à l’abri d’une concordance d’agenda entre le mouvement des gilets jaunes et une cyberattaque ! Là encore, nous sommes davantage dans l’utopie que dans une réalité certaine ! Pour autant, il convient de le citer car c’est une chose qui peut arriver ».

Et de finir sur « une chose est sûre, l’Etat est mieux équipé pour identifier un hacker qu’un groupe de casseurs ».


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