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G Data : Les dangers sur mobiles se joignent aux codes Windows et battent de nouveaux records

septembre 2011 par G DATA

Avec plus d’un million de nouveaux codes malveillants apparus durant le premier semestre, 2011 s’annonce déjà comme une année record. En plus des dangers sous Windows, les cybercriminels se concentrent aussi sur les appareils mobiles pour la diffusion de leurs codes malveillants. La part des logiciels dangereux pour les smartphones et les tablettes a plus que triplé durant ce premier semestre. Les chevaux de Troie multiplateformes dominent actuellement le secteur. La plupart d’entre eux sont conçus pour l’envoi de spam ou pour la réalisation d’autres activités illégales proposées sur le marché cybercriminel parallèle. L’appât du gain reste encore et toujours la principale motivation des cybercriminels.

« Avec les logiciels malveillants pour mobiles, les cybercriminels ont découvert un nouveau modèle économique », explique Ralf Benzmüller, Directeur du G Data SecurityLabs. « Pour le moment, les auteurs utilisent principalement les backdoors, les programmes espions et les SMS surtaxés pour nuire à leurs victimes. Mais ce segment particulier du marché souterrain est encore en cours de mise en place, et un potentiel énorme s’ouvre aux cybercriminels. Nous nous attendons à une autre poussée de croissance dans ce secteur des logiciels malveillants pour mobiles dans la deuxième moitié de l’année. »

Les codes malveillants toujours en hausse

Le G Data SecurityLabs a enregistré un nouveau record au premier semestre 2011 avec 1 245 403 nouveaux programmes malveillants. Cela représente une augmentation de 15,7 pour cent par rapport à la deuxième moitié de l’année 2010. Cette croissance devrait se poursuive au cours des six prochains mois pour atteindre environ 2,5 millions de souches de nouveaux logiciels malveillants fin 2011. Si ce scénario se confirme, le nombre de menaces répertoriées au cours des années 2006 à 2009 sera dépassé en une seule année.

Les chevaux de Troie sont les malwares qui dominent. Ces logiciels permettent l’exécution de services (envoi de spam par exemple), le vol de données personnelles ou encore la mise en place d’attaques DDoS à partir des ordinateurs infectés. Une palette de fonctions qui montre que la cybercriminalité se focalise principalement sur l’aspect lucratif d’une infection virale. Dans cette même logique, la diffusion d’adware est aussi à la hausse. Du côté des baisses, le nombre de portes dérobées et de téléchargeurs a légèrement diminué.

Les logiciels malveillants mobiles en pleine expansion

À mesure que les smartphones et tablettes sous Android deviennent populaires, leur intérêt augmente aussi chez les cybercriminels. Comparée à la période précédente, la part des malwares pour mobile a connu une croissance de 270 %.

Deux exemples de code malicieux Android

· Le logiciel manipulé nommé Zsone a été propagé sur le Google MarketPlace. Le cheval de Troie opère actuellement sur les réseaux mobiles chinois, envoie secrètement un SMS de souscription à un service surtaxé. Toutes les communications sont cachées à l’utilisateur, jusqu’à la confirmation d’inscription. Ainsi, les utilisateurs ne peuvent détecter ce type d’escroquerie qu’en vérifiant leurs factures.

· NickiBot est un logiciel malveillant d’espionnage. Une variante de ce malware, appelé Google + +, est disponible en tant qu’application pour le réseau social Google +. Il permet d’enregistrer les bruits environnants le téléphone ainsi que les conversations lors d’un appel. Ce malware envoie ensuite ces informations sur un serveur distant. Elles incluent aussi les coordonnées GPS du téléphone infecté…


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