Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Future of Work 2021 : Moderniser l’environnement informatique des salariés, clef de la réussite pour le travail hybride en France

juin 2021 par Alcatel-Lucent Enterprise et IDC France

Alcatel-Lucent Enterprise et IDC France ont interrogé plus de 200 directeurs informatiques et responsables Métiers d’organisations publiques ou privées françaises d’au moins 500 personnes sur les nouveaux modes de travail et leur évolution.

 ? Les organisations ont favorisé le télétravail dans 8 cas sur 10 et la majorité d’entre elles prévoient de le faire perdurer.
_ ? 38% des directions générales sont réticentes au télétravail mais seulement 11% déclarent craindre une baisse de productivité.
_ ? En moyenne, environ 70% des DSI déclarent qu’il existe encore des difficultés dans la collaboration à distance avec les équipes terrain

2020 : inventer de nouvelles méthodes de travail

Alors que les premières ordonnances sur le télétravail datent de l’automne 2017, la pratique s’est concrètement développée fin 2019 à l’occasion de mouvements sociaux et s’est généralisée en 2020 avec la pandémie.

Interrogés sur les nouveaux modes de travail, tous les directeurs métiers s’accordent pour reconnaître que les entreprises ont fait un grand pas en avant en 2020. 81 % d’entre elles prévoient ou ont adopté un nouvel accord de télétravail.
Parmi les chantiers de la réorganisation, près d’une société sur deux a prévu de réaménager ses bureaux avec des espaces dédiés aux réunions à distance (8 cas sur 10) pour répondre aux défis de l’hybridation du travail.

2021 : l’hybridation du travail devient une réalité

Le télétravail va perdurer, ce n’est plus un secret. Les répondants confirment que la part de collaborateurs en télétravail va croître et passer de 11% avant la crise à 42% après le déconfinement. Il s’agit alors pour les entreprises d’anticiper les transformations à l’œuvre - ce qui n’avait pas été possible en 2020 - et de se réinventer d’un point de vue technologique et managérial pour accompagner les évolutions d’un travail en mode hybride.

En effet, les freins à l’adoption généralisée du télétravail peuvent être liés à l’organisation de l’entreprise (20 %) plus qu’à ses capacités techniques (17 %). Par ailleurs, les freins organisationnels dépendent majoritairement des réticences du top management (38 %), suivies par une activité incompatible avec le télétravail (31 %), le risque d’isolement (15 %) et enfin la perte de productivité (11 %). Parmi les raisons techniques, la capacité d’investissement dans du matériel adapté n’arrive qu’en seconde position (24 %) après les problèmes de sécurité inhérents au télétravail (27 %).

L’année 2020 a en effet vu exploser le nombre de rançongiciels en raison d’une sécurité informatique trop faible, en dehors des sites. Ainsi, cette crainte de sécurité se retrouve même dans les entreprises favorables au télétravail (19% ), loin derrière la connexion internet à domicile (41 %) ou les investissements pour mettre à jour le parc informatique (22 %).

Future of Work : les DSI revalorisées par les transformations de l’entreprise

Si les limites au télétravail sont l’équipement et la sécurité informatique, les Directions des Systèmes Informatiques (DSI) sont désormais en première ligne pour guider les entreprises dans l’application concrète des modes de travail de demain.

Que ce soit du côté des responsables métiers ou des directeurs informatiques, on estime que les orientations vont dans le bon sens (96% des DSI et 75% des responsables Métiers), avec des possibles améliorations : adoption d’outils de visioconférences (secteur public), améliorations de la qualité des communications en visioconférence, et davantage de solutions collaboratives pour un usage interne.

Par ailleurs, les investissements IT sont en augmentation pour 63 % des organisations sondées en 2020, et restent stables dans 67 % des cas en 2021. Cependant ils sont toujours plus orientés vers la continuité d’activité, que l’expérience utilisateur. Par ordre d’importance, les entreprises privilégient les ordinateurs portables (46 %), les tablettes ou smartphones (23 %) devant les outils ou logiciels de travail collaboratifs (21 %).

La migration des données des serveurs physiques vers le Cloud sera l’enjeu technologique majeur pour les mois à venir : il s’agira de trouver les bons partenaires pour rester propriétaire de ses données (cf les recommandations de la CNIL pour l’enseignement supérieur et de l’ANSSI) en assurant une migration et un stockage sécurisé.

Les organisations qui réussiront leur passage au travail du futur seront celles qui combinent succès technologique et organisationnel. Les entreprises doivent désormais apprendre à fédérer, impliquer et accompagner leurs collaborateurs dans les fonctions bureaux et terrains, entre adoption de nouvelles technologies informatiques, qualité de vie au travail (QVT) et culture d’entreprise, en choisissant comme juge de paix l’expérience utilisateur et la satisfaction client.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants