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Françoise Castex, Députée Européenne : « Cookies Facebook : moderniser la législation européenne »

septembre 2011 par Emmanuelle Lamandé

Françoise Castex urge la Commission européenne de renforcer la protection des internautes.

Pour la rapporteur de la commission des affaires juridiques sur la question des données personnelles : "avec l’utilisation grandissante d’Internet dans la vie quotidienne, la directive européenne de 1995 sur la protection des données personnelles est devenue obsolète. C’est pourquoi nous demandons à la Commission européenne une modernisation des règles relatives à la protection des données, des sanctions européennes plus sévères en cas d’utilisation abusive des données."

"Aujourd’hui la directive “vie privée et communications électroniques” impose un consentement explicite et préalable de la personne concernée pour l’envoi de cookies et le suivi ultérieur de son comportement de navigation pour lui adresser des annonces personnalisées. Force est de constater que cela ne suffit plus !", s’exclame Françoise Castex.

"Nous devons nous assurer qu’aucune surveillance permanente des internautes - que cela relève des pouvoirs publics ou d’un organisme privé comme Facebook - ne soit autorisée dans une société démocratique. Ce principe doit être gravé dans le marbre de notre société, à une époque où la technologie permet de s’en abstraire aisément," ajoute la députée socialiste.

"Facebook, en règle générale, a beau jeu de se retrancher derrière l’argument commode mais simpliste que les utilisateurs ont le droit de refuser la publication de telles informations. La vraie question est : peut-on nous autoriser à renoncer à nos droits volontairement aussi facilement ? La réponse est difficile."

"Pour chaque citoyen européen, garder la maîtrise de ses données personnelles devrait être un droit fondamental. Les internautes ne sont aujourd’hui pas suffisamment informés des données recueillies, de la finalité de la collecte, des risques et des recours possibles. Cela vaut particulièrement pour les jeunes utilisateurs de réseaux sociaux."

"L’avènement d’une ère Big brother ne se fera pas parce que de quelconques régimes autoritaires nous l’imposeront. Elle se fera parce qu’on y aura consenti", conclut Françoise Castex.


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