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Etude mondiale sécurité et Web 2.0 : les risques contrarient l’adoption par les entreprises du web collaboratif et des réseaux sociaux

septembre 2010 par McAfee

Première étude mondiale sur l’équilibre précaire entre sécurité et adoption des outils 2.0, le rapport McAfee révèle que les dirigeants d’entreprise réalisent bien l’intérêt du Web 2.0 pour soutenir leur productivité et générer de nouveaux revenus, mais restent très inquiets quant aux problèmes de sécurité associés. Cette étude, réalisée dans 17 pays auprès de 1 000 décideurs, montre que la moitié des entreprises s’inquiète de la sécurité des applications du Web 2.0 tels que les réseaux sociaux, les microblogs, les plates-formes de collaboration, la messagerie web et les outils de partage de contenu.

En outre, 60 % des entreprises craignent que leur réputation ne pâtisse d’un usage incorrect du Web 2.0. L’an passé, 70 % ont déjà enregistré des pertes suite à des incidents de sécurité, pour un total dépassant 1,1 milliards de dollars et une moyenne avoisinant les 2 millions de dollars. Le Brésil, l’Espagne et l’Inde sont en tête des pays ayant adopté le Web 2.0 en entreprise, les plus réticents étant le Canada, l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni. La France, quant à elle, se place en 8ème position du classement des 17 pays.

Le rapport “Web 2.0 : un exercice d’équilibre difficile” présente les résultats de l’étude commanditée par McAfee et définie en collaboration avec le Center for Education and Research in Information Assurance and Security (CERIAS) de l’Université de Purdue, située à West Lafayette, Indiana. Il passe en revue les motivations de l’adoption du Web 2.0 et des réseaux sociaux en entreprise et en évalue les risques et les avantages. Globalement, l’étude montre que si les entreprises comprennent la valeur potentielle des outils du Web 2.0, les décideurs continuent de s’interroger quant à leur autorisation ou non sur le lieu de travail.

« Le Web 2.0 influence tous les aspects du travail en entreprise », déclare George Kurtz, CTO de McAfee. « Sa popularité croissante impose de faire le choix entre l’autoriser complètement, le bloquer totalement, ou l’adopter partiellement pour bénéficier de ses avantages mais en le gérant de manière contrôlée. »

Principaux résultats de l’étude :

· L’adoption du Web 2.0 varie selon les pays. Globalement le taux d’adoption du Web 2.0 est très élevé. Il dépasse les 90 % au Brésil, en Espagne et en Inde. En revanche, il est à son minimum aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et au Canada. Le taux d’adoption de la France se situe en dessous des 80 %.

· Le principal moteur de l’adoption du Web 2.0 est de générer de nouveaux revenus. 75 % des entreprises signalent qu’une utilisation plus large du Web 2.0 s’est traduite par de nouveaux revenus, 40 % d’entre elles déclarent que les outils ont dynamisé la productivité et ainsi renforcé l’efficacité des stratégies de marketing.

· La sécurité reste le souci majeur. Pour la moitié des entreprises consultées, la sécurité du Web 2.0 est la principale préoccupation. Un tiers déclare que la crainte des problèmes de sécurité explique pourquoi les applications du Web 2.0 ne sont pas utilisées plus largement dans leur entreprise. Les principales menaces liées à l’utilisation du Web 2.0 par leurs employés concernent les logiciels malveillants (35 %), les virus (15 %), la surexposition des informations (11 %) et les spywares (10 %).

· La perte de contrôle de la notoriété est la plus grave conséquence. 60 % des entreprises signalent que la plus grave conséquence d’un usage incorrect du Web 2.0 et des réseaux sociaux concerne la perte du contrôle de la notoriété, de l’image de marque, de la clientèle ou de la confiance. Un tiers des personnes consultées ont eu à engager des investissements imprévus pour « contrebalancer » l’impact négatif de l’usage des réseaux sociaux sur le lieu de travail. 14 % des entreprises ont eu à gérer des actions en justice ou des menaces suite à la divulgation d’informations confidentielles ou sensibles par leurs employés, dans 60 % des cas via des réseaux sociaux.

· Beaucoup d’entreprises bloquent le Web 2.0 plutôt que de mettre des règles en place. Au niveau mondial, 13 % des entreprises bloquent toute activité de type Web 2.0 alors que 81 % d’entre elles restreignent l’usage d’au moins un outil Web 2.0 du fait de l’inquiétude liée à leur sécurité. Paradoxalement, près d’une entreprise sur 3 n’a pas mis en place de règle concernant les réseaux sociaux. Un quart des entreprises surveille l’usage des réseaux sociaux fait par leurs employés, et les deux tiers ont mis en place des règles dans ce domaine. 71 % de ces entreprises utilisent la technologie pour les appliquer.

Les dirigeants et les experts du secteur qui ont participé à l’étude s’accordent à dire qu’une utilisation réussie du Web 2.0 est un exercice d’équilibre difficile. Il faut analyser les défis et les opportunités métier tout en gérant les risques, s’assurer de former son personnel et mettre en place les solutions appropriées pour éviter les cyber-attaques.

« Le Web 2.0 et les réseaux sociaux peuvent être utiles aux entreprises », déclare Eugene H. Spafford, fondateur et directeur exécutif du CERIAS. « Mais pour bénéficier de ces avantages, il faut agir pro activement pour comprendre et gérer les difficultés. Il faut pour cela mettre en place les règles adéquates ainsi que les moyens de les appliquer. »


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