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Etude McAfee sur les Jeux Olympiques de Londres 2012

septembre 2011 par McAfee

McAfee publie les résultats d’une enquête révélant une réelle absence d’inquiétude chez les hommes politiques, dirigeants d’entreprise et journalistes britanniques quant à l’étendue des cybermenaces pesant sur les Jeux olympiques prévus à Londres en 2012.

Seules 2 % des personnes interrogées ont désigné Internet comme la menace la plus importante à leurs yeux pour les Jeux ; près de la moitié d’entre elles estiment qu’il faut davantage craindre un attentat terroriste ou une panne des transports.

Les résultats de l’enquête montrent l’inconscience persistante face la dangerosité des cybermenaces, bien que le gouvernement britannique ait classé le risque d’une cyberattaque comme menace de niveau 1 dans le cadre de sa stratégie de sécurité nationale, et que le Comité d’organisation des Jeux de Londres (LOCOG) ait averti du caractère « inévitable » de ce type d’attaques. Les propres recherches de McAfee, publiées le 3 août dernier, révélaient que le Comité international olympique (CIO) a déjà fait l’objet de cyberattaques tout comme les réseaux de 72 organisations - même si cela n’a pas été confirmé par le CIO (voir Opération « Shady RAT » : http://blogs.mcafee.com/mcafee-labs/revealed-operation-shady-rat).

En outre, Atos Origin, le partenaire informatique du LOCOG, rapporte que 14 millions d’événements liés à des malwares ont été enregistrés par jour durant les Jeux de Pékin, dont 400 présentaient un impact potentiel sur ces derniers. Heureusement, tous ont pu être bloqués.

Au cours du premier trimestre 2011, McAfee a identifié plus de six millions de cas de malware, soit un nombre qui dépasse de loin les records enregistrés sur des périodes similaires de trois mois. Le nombre d’attaques sur les téléphones mobiles Android a également augmenté de 76 %. Au rythme actuel, McAfee s’attend à voir le nombre de malwares atteindre 75 millions d’ici à la fin de l’année.

Résultats de l’enquête :

 52 % des dirigeants d’entreprise, 64 % des hommes politiques et 62 % des journalistes britanniques jugent improbable l’éventualité d’une cyberattaque à grande échelle pendant les Jeux de Londres 2012.

 74 % des dirigeants d’entreprise, 79 % des hommes politiques et 80 % des journalistes estiment que si une attaque devait avoir lieu, elle ne compromettrait pas les Jeux.

 41 % des personnes interrogées citent les problèmes de transport comme principale menace pour le succès des Jeux, suivies par 38 % qui retiennent l’attentat terroriste.

 Seules 2 % considèrent une cyberattaque comme la menace la plus sérieuse, soit moins que celles pensant que le manque d’intérêt du public britannique poserait davantage problème.

Cependant,

 89 % des dirigeants d’entreprise, 79 % des hommes politiques et 83 % des journalistes pensent que le risque de cyberattaque va s’accentuer à l’avenir.

David Blunkett, ancien ministre de l’Intérieur et Président de l’ICSPA (International CyberSecurity Protection Alliance) a appelé à une campagne de sensibilisation visant toutes les couches de la société : « A l’heure où des cyberattaques contre des organismes comme le FMI font les gros titres, il est essentiel que nos législateurs et nos leaders d’opinion prennent conscience de l’importance du travail accompli pour protéger les Jeux olympiques de Londres et s’en servent comme tremplin pour lancer une campagne nationale de vigilance vis-à-vis Internet. »

Les résultats sont publiés au moment où la Commission Sciences et Technologies de la Chambre des Communes annonce une consultation majeure dans le domaine des programmes malveillants et des cyberattaques.

L’enquête YouGovStone commandée par McAfee a été réalisée du 17 juin au 12 juillet 2011, alors même qu’une vague de cyberattaques de grande envergure touchaient avec succès le Fonds monétaire international (FMI), le Pentagone et le Sénat américain. Le piratage d’une multitude de fichiers privés auprès de millions d’utilisateurs de jeux Nintendo et Sony a également été signalé à la même époque tandis que, selon le contre-terrorisme britannique, des extrémistes appelaient à un « cyber-jihad » à la suite de mort d’Oussama Ben Laden.

Les personnes interrogées ont néanmoins été en mesure d’expliquer en quoi consiste une cyberattaque, ce qui met en évidence un décalage entre leurs connaissances à ce sujet et leur perception de la vulnérabilité d’événements majeurs comme les Jeux olympiques face aux attaques cyberterroristes.

Les cibles vulnérables et cybermenaces citées sont les suivantes :
 Infrastructures nationales critiques (74 %-80 %)
 Systèmes informatiques (62 %-73 %)
 Virus informatiques (31 %-45 %)
 Piratage d’ordinateurs (35 %-38 %)
 Attaques entre Etats (35 %-39 %)
 Vol d’identité (18 %-23 %)

S’agissant de savoir quels aspects des fonctions informatiques des Jeux sont les plus menacés, les personnes interrogées citent les infrastructures de transport puis une panne générale des systèmes, la coordination entre les sites olympiques, les médias, les informations personnelles des athlètes et équipes, les systèmes de chronométrage et la billetterie.

Rene Roersma, responsable du secteur public pour McAfee EMEA, commente : « Les organisateurs des Jeux olympiques de Londres et les autorités en charge des cybermenaces accomplissent un travail formidable. Toutefois, le fait est que 8600 nouveaux sites Web criminels sont détectés chaque jour et que 75 millions de logiciels malveillants auront fait leur apparition d’ici la fin de 2011. »

« Le relèvement des cybermenaces au niveau 1 dans le cadre de la stratégie de sécurité nationale ainsi que les déclarations du Chancelier de l’Echiquier George Osborne lors de la conférence Google Zeitgeist, selon lesquelles le gouvernement britannique est la cible de 20 000 attaques par mois, montrent que la question est prise au sérieux. Il appartient aux autorités de tous les pays et aux organisations de défense, notamment l’OTAN, de poursuivre leur collaboration entre elles et avec les professionnels afin d’assurer la protection, non seulement des Jeux olympiques, mais aussi de nos infrastructures critiques pour les échanges commerciaux et la sécurité nationale. »


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