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Etude Kaspersky - 71 % des jeunes ne savent pas qu’il existe des possibilités de diplômes en cybersécurité

avril 2017 par Kaspersky Lab

Une nouvelle étude de Kaspersky Lab révèle que le secteur de la sécurité informatique délaisse toute une génération de cyberdéfenseurs, en fondant ses choix de recrutement sur l’expérience et l’expertise plutôt que sur l’enthousiasme, les compétences et les qualités fondamentales. Cette approche risquée crée une culture qui néglige les talents des plus jeunes, accentuant encore la pénurie de compétences en sécurité au niveau européen.

o Expérience et expertise, le combo plébiscité par les recruteurs en sécurité informatique
Selon l’enquête réalisée auprès de 12 000 consommateurs et professionnels de l’informatique aux Etats-Unis et en Europe, environ un tiers (30 %) de ces professionnels estiment qu’une expérience éprouvée sur le terrain constitue l’atout le plus précieux que doit présenter un candidat à un poste dans la sécurité informatique, suivie de près par une connaissance des systèmes informatiques (24 %). Cependant, notre étude montre que le manque d’expérience pratique des jeunes diplômés est compensé par des caractéristiques de leur personnalité qui se prêtent idéalement à une carrière dans la cybersécurité.

o Des prédispositions naturelles sont aussi nécessaires
L’enquête indique que les professionnels informatiques considèrent les capacités à sortir des sentiers battus (44 %) et d’évoluer en dehors des environnements habituels (39 %) et des structures formelles (38 %). Plus d’un tiers (35 %) reconnaissent en outre l’importance de faire preuve d’une curiosité naturelle quant au fonctionnement des choses, comme les plus importantes pour travailler dans la sécurité informatique,

o Prédispositions que l’on retrouve plus naturellement chez les jeunes
Une grande majorité des professionnels pensent que les jeunes possèdent ces qualités essentielles. Trois quarts d’entre eux (76 %) les jugent capables de sortir des sentiers battus, 72 % d’évoluer en dehors des environnements habituels et 80 % en dehors des structures formelles. 81 % conviennent qu’ils sont naturellement curieux du fonctionnement des choses.

« Le secteur informatique doit se confronter à la réalité face au déficit de compétences qui se creuse et jette une ombre sur le recrutement dans la sécurité », commente Tanguy de Coatpont, Directeur Général, Kaspersky Lab. « Nous célébrons cette année le 20ème anniversaire de notre société. Au cours de ces deux décennies, le secteur de la cybersécurité a immensément mûri mais, à d’autres égards, nous n’avons guère progressé. »

« En oubliant les jeunes, le secteur se prive d’une précieuse ressource montante. Comme le montre notre enquête, cette situation est paradoxale car les jeunes sont largement considérés comme possédant les qualités précisément jugées importantes par les professionnels. Il est temps de s’attaquer aux obstacles culturels qui freinent le recrutement dans la cybersécurité avant qu’il ne soit trop tard. »

Bien que les jeunes présentent les qualités nécessaires pour participer à la lutte contre la cybercriminalité, un défaut d’engagement par le secteur de la sécurité à leur égard se traduit par une occasion manquée. 71 % ne savent pas qu’il existe des possibilités de diplômes en cybersécurité et 73 % n’ont jamais envisagé une carrière dans ce domaine. Près de la moitié (47 %) des jeunes n’ont qu’une vague idée, voire aucune, du travail d’un expert en cybersécurité.
« L’incapacité à susciter de l’enthousiasme chez cette génération pour une carrière dans ce secteur pourrait avoir des conséquences extrêmement coûteuses. Il existe une réserve limitée de compétences en sécurité qui est aujourd’hui en voie d’épuisement, les entreprises préférant les débaucher chez leurs concurrents au lieu de cultiver de nouveaux talents. C’est pourquoi une combinaison de jeunesse et d’expérience est nécessaire pour combler cette lacune. Compte tenu de l’étendue et de l’ampleur des cybermenaces qui évoluent au jour le jour, la victoire dans cette guerre nécessite une approche collaborative et une équipe composée d’experts du secteur. Notre propre équipe internationale de recherche et d’analyse (GReAT) apporte la preuve qu’il est possible de réunir des gens aux bagages différents et de tous âges pour constituer une formidable force dans la lutte contre la cybercriminalité », conclut Tanguy de Coatpont, Directeur Général, Kaspersky Lab.

Chiffres clés
• Pour 30 % des professionnels, une expérience sur le terrain constitue l’atout le plus précieux pour prétendre à un poste dans la sécurité informatique,
• Plus des 2/3 des professionnels estiment que les jeunes ont les capacités nécessaires pour travailler dans la sécurité informatique,
• 71 % des jeunes ne savent pas qu’il existe des possibilités de diplômes en cybersécurité,
• Près de la moitié (47 %) des jeunes n’ont qu’une vague idée, voire aucune, du travail d’un expert en cybersécurité,


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