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Etude IDC-Coverity : Les problèmes de qualité de code coûtent à 3 éditeurs de logiciels sur 4 jusqu’à 22 millions de $ US par an

août 2008 par Marc Jacob

Le cabinet d’études IDC vient de publier un nouveau livre blanc dans lequel il indique que les politiques actuellement suivies par la plupart des éditeurs en matière de qualité logicielle ne leur permettent pas de maîtriser les coûts induits – en interne et en externe – par les défauts logiciels. Réalisé à la demande de Coverity, le livre blanc IDC intitulé Improving Software Quality to Drive Business Agility explique que les développeurs sont confrontés à de sérieux problèmes de qualité logicielle, consacrent beaucoup de temps et de ressources à la réparation de ces défauts et ce, même en aval du processus d’assurance qualité. Les personnes interrogées dans le cadre de l’étude IDC ont déclaré que les coûts induits par les opérations de débogage étaient significatifs – jusqu’à 22 millions de dollars US chaque année pour certains éditeurs.

Le livre blanc présente les résultats d’une étude commanditée par Coverity et conduite au cours du deuxième trimestre 2008 auprès d’entreprises nord-américaines employant entre 250 et 10 000 personnes. Les résultats de l’étude indiquent qu’à l’heure actuelle, les développeurs observent une complexification croissante des codes logiciels, 63 % des personnes interrogées déclarant s’attendre à une montée en complexité des codes au cours des douze prochains mois. Facteur aggravant : 72 % des répondants déclarent que leur processus de débogage reste problématique. Il semble également que les développeurs soient un peu trop optimistes quant aux niveaux de défauts logiciels et à la capacité de leurs dispositifs d’assurance-qualité à identifier et résoudre les problèmes de code.

« La qualité logicielle reste pour les éditeurs un facteur clé de différenciation. Les sociétés de développement et leurs départements informatiques n’ont d’autre choix que d’engager les actions nécessaires pour assurer la qualité de leurs logiciels et maîtriser les coûts affligeants qu’entraînent les défauts logiciels », déclare Melinda Ballou, directeur du programme d’études IDC sur la gestion du cycle de vie des applications. « Les entreprises doivent évaluer leurs processus existants ainsi que leur organisation en terme de suivi de la qualité logicielle. Elles doivent suivre une démarche leur permettant d’automatiser le test et l’analyse des codes pour déployer in fine des logiciels à la fois plus sûrs, plus performants et mieux gérés. »

Selon les résultats de l’étude, la qualité des logiciels est aujourd’hui affectée par la complexification croissante des codes, une tendance imputable à l’éparpillement géographique des équipes, à l’externalisation, au code d’origine, à l’utilisation de codes open source, ou encore à l’émergence des applications multi-threaded. Pour preuve, plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré identifier entre 1 et 10 défauts critiques – nécessitant le déploiement de patchs – dans l’année qui suit la sortie d’un logiciel en production.


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