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Etude Business Software Alliance et IDC : Le piratage de logiciels diminue en France sur fond de récession mondiale

mai 2010 par Business Software Alliance et IDC

Business Software Alliance (BSA), association internationale qui représente l’industrie mondiale des éditeurs de logiciels, a annoncé aujourd’hui la publication de sa septième étude sur le piratage de logiciels à l’échelle mondiale. Cette étude, réalisée en partenariat avec la société d’études de marché indépendante IDC, évalue le taux de piratage des logiciels PC sur plus d’une centaine de marchés. De 2008 à 2009, l’installation de logiciels sans licence sur des micro-ordinateurs (PC) a diminué de 1 % en France, pour atteindre aujourd’hui 40 %. La valeur commerciale de ces logiciels illégaux s’élève à 2 544 millions de dollars.

Selon l’étude BSA /IDC de 2009 sur le piratage international de logiciels PC, le piratage de logiciels PC a baissé sur de nombreux marchés, malgré la récession économique mondiale. Il est en repli dans 54 économies et en hausse dans 19 seulement. Le taux de piratage mondial a toutefois augmenté de 41 à 43 %, essentiellement sous l’effet de marchés à forte croissance et à fort taux de piratage tels que la Chine, l’Inde et le Brésil, dont la part du marché mondial des logiciels a augmenté.

« Cette étude démontre clairement que les efforts déployés par BSA à la réduction du taux de piratage en France demeurent d’une importance vitale. Un taux de piratage de 40 % reste pour le moins inacceptable, » a déclaré Natacha Jollet-David, porte-parole de BSA. « Tandis que nous émergeons de la plus sévère récession que l’économie mondiale ait connu depuis ces vingt dernières années, nous devons continuer de sensibiliser les gouvernements, entreprises et consommateurs aux risques liés au vol de logiciel et à l’impact réel du piratage de logiciels sur l’économie de la France. »

IDC estime en effet que pour 100 $ de logiciels vendus sous licence en 2009, 75 $ supplémentaires étaient piratés. Force est de constater que ce problème n’a pas uniquement un impact sur le chiffre d’affaires des entreprises car la réduction du taux de piratage des logiciels peut présenter d’autres avantages économiques importants. Une étude BSA / IDC réalisée en 2008 sur l’impact économique de la réduction du piratage de logiciels[1] a permis de conclure qu’en France, une diminution du taux de piratage de dix points sur quatre ans pourrait contribuer à générer 14 465 nouveaux emplois et contribuer à l’économie française à hauteur de 8 907 millions de dollars. En fait, IDC estime que pour chaque dollar correspondant à l’achat sous licence d’un logiciel dans un pays, 3 à 4 dollars supplémentaires sont à mettre au profit des sociétés de services et de distribution locales. Le piratage constitue également un risque pour les consommateurs, qui mettent en péril la sécurité de leur ordinateur, la plupart des logiciels piratés contenant en effet des malwares.

La lutte contre le piratage de logiciels n’a rien perdu de son urgence. Depuis plusieurs années, BSA se consacre ardemment à sensibiliser les pouvoirs publics et les entreprises aux conséquences engendrées par la prolifération du piratage de logiciels et à poursuivre, le cas échéant, les pratiques illicites. Aussi, depuis 2005, le taux de piratage en France a baissé de 6 points. Mais il s’agit d’un travail de communication au quotidien et nous poursuivons nos efforts aujourd’hui avec des relais d’influence tels que les chambres de commerce et les revendeurs.

« L’étude BSA /IDC sur le piratage international montre que des progrès ont été enregistrés dans la lutte globale contre le piratage de logiciels en 2009 mais cette seule évolution incrémentielle est insuffisante, » a déclaré Robert Holleyman, Président-directeur général de BSA. « Le piratage est un frein à l’innovation informatique, à la création d’emplois et à la croissance de l’économie locale. De plus, il prive les gouvernements de recettes fiscales vitales. Notre rapport montre très clairement que les gouvernements du monde entier doivent redoubler d’efforts pour lutter contre le vol de logiciels. »

L’étude permet par ailleurs de dégager les principales conclusions suivantes :

· Le piratage de logiciels PC a baissé dans 54 des 111 pays sondés ; le taux de piratage mondial qui s’élevait à 41 % en 2008 à augmenté à 43 % en 2009 en raison de la croissance exponentielle du déploiement de logiciels PC dans les économies émergentes.

· La valeur commerciale des logiciels piratés en 2009 s’élevait à 51,4 milliards de dollars.

· Les Etats-Unis, le Japon et le Luxembourg continuent de présenter les taux de piratage les plus faibles parmi l’ensemble des pays sondés (20, 21 et 21 pour cent respectivement).

· Les pays présentant les plus forts taux de piratage sont la Géorgie, le Zimbabwe et la Moldavie (taux supérieurs à 90 pourcent)

· Les forces qui contribuent à faire reculer le piratage sont, notamment, les programmes de légalisation des éditeurs, les campagnes de sensibilisation déployées par les gouvernements et l’industrie des logiciels, les poursuites judiciaires ainsi que l’évolution technologique dont le déploiement accru de la gestion des droits numériques et de la gestion des actifs logiciels.

· Parmi les facteurs qui contribuent à une recrudescence du piratage figurent la croissance rapide du marché des PC grand public et la reprise de l’activité dans la base installée d’ordinateurs plus anciens, sur lesquels les logiciels sans licence sont les plus présents, sans oublier la sophistication accrue des pirates et des cybercriminels.

L’étude BSA /IDC sur le piratage international de logiciels PC de 2009 couvre le piratage de tout logiciel fonctionnant sur PC, qu’il s’agisse d’ordinateurs de bureau, d’ordinateurs portables ou d’ultra-portables, tels que les netbooks. Les logiciels concernés comprennent les systèmes d’exploitation, les logiciels systèmes tels que les bases de données et les packs de sécurité, les logiciels applicatifs et les logiciels libres et open source licites relevant du champ d’application de l’étude, à l’exclusion des logiciels fonctionnant sur des serveurs ou des macroordinateurs. IDC s’est appuyée sur des statistiques propriétaires relatives à l’expédition de logiciels et de matériel informatique et a recruté des analystes dans plus de 60 pays pour étudier les conditions des marchés locaux et estimer le taux de piratage des logiciels PC à travers le monde.

Pour en savoir plus sur la méthodologie employée et pour recevoir une copie de l’étude complète, rendez-vous sur www.bsa.org/globalstudy.


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