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Etude Avast : 41 % des français ne modifient pas leur mot de passe après avoir subi une cyberattaque

juillet 2017 par Avast

Alors que les piratages informatiques se multiplient, Avast a mené une étude[i] au niveau international autour de la problématique de la protection des données. L’objectif est de connaître la perception des internautes concernant la valeur de leurs informations en ligne, mais également d’en savoir plus sur leurs habitudes en matière de cybersécurité. Le spécialiste de la sécurité révèle les principaux résultats et les grandes tendances observées en France plus particulièrement.

Les français attachent une grande valeur à leurs données

A l’ère du tout digital, la plupart des français sont présents sur Internet, que ce soit via un compte de messagerie, un profil sur les réseaux sociaux ou encore des comptes clients sur les sites d’e-Commerce. Selon l’étude d’Avast, 84 % d’entre eux disposent d’une adresse email. Facebook a également la côte puisque 45 % possèdent un compte sur ce réseau social, suivi par Amazon et les sites d’achats similaires (36 %). Dropbox arrive en quatrième position des services les plus utilisés par les français avec 22 %, suivi de loin par WhatsApp et les autres applications de messageries similaires (8 %), puis Twitter (5 %), LinkedIn (5 % également), et enfin Snapchat (3 %).

L’ensemble de ces comptes en ligne nécessite de communiquer des données personnelles au moment de leur création ou dans le cadre de leur utilisation, que ce soit le nom, le prénom, le numéro de téléphone, l’adresse postale ou email, ou encore les coordonnées bancaires. Des informations qui ont de la valeur pour 94 % des français sondés. Pour aller plus loin, Avast a demandé aux participants d’estimer cette valeur. Ainsi, selon 64 % d’entre eux, elle est supérieure à 100 euros pour les informations et les données stockées sur Dropbox, suivi par celles sur Amazon et autres sites d’achats similaires (58 %) puis celles issues des emails (57 %).

« Il faut savoir qu’en réalité, les informations relatives aux comptes en ligne, notamment le nom d’utilisateur, le mot de passe et les coordonnées bancaires, sont vendues pour seulement deux euros ou moins sur le Darknet, en fonction du taux de change du Bitcoin, explique Bastien Dubuc, Country Manager, Consumer, chez Avast. Ces données étant échangées pour un faible montant, et dans le contexte de menaces grandissantes actuel, il est plus que jamais nécessaire que les internautes les protègent s’ils ne veulent pas subir les conséquences d’une cyberattaque. »

Paradoxe et faibles mesures en cas de violation de données

Les français ont bien conscience de la valeur financière de leurs données et du risque de piratage qui plane sur leurs comptes en ligne, puisque 57 % d’entre eux avouent ne pas être certains que leurs informations personnelles soient sécurisées. De plus, 17 % indiquent avoir déjà été victimes d’une attaque tandis que 24 % n’en sont pas sûrs. Pour autant, il semblerait que les bonnes pratiques en soient encore au stade de la théorie pour certains. L’étude Avast révèle en effet que 42 % des français déterminent des mots de passe faibles, laissant ainsi leurs comptes vulnérables face aux hackers. Un mot de passe fort est en effet l’un des principes de base à respecter pour sécuriser ses données, avec au moins huit caractères comprenant des minuscules, majuscules, caractères spéciaux et chiffres.

En outre, l’enquête montre que 59 % des utilisateurs interrogés en France ont modifié leur mot de passe sur le site piraté mais pas sur les autres, or de nombreux internautes définissent les mêmes identifiants pour plusieurs comptes. Enfin, 41 % n’ont jamais changé leur mot de passe après une cyberattaque, estimant peut-être qu’ils ne pourront pas en subir une deuxième, alors que rien ne le garantit. A noter que 29 % des français ne reviennent jamais sur un site piraté ou ferment tout simplement le compte associé, ce qui ne représente toutefois pas une démarche suffisante pour protéger ses informations de nouvelles menaces potentielles.

« L’étude montre que les données des comptes en ligne ont de la valeur aux yeux des internautes, c’est pourquoi elles sont si prisées par les cybercriminels qui cherchent, par tous les moyens possibles, à y accéder afin de les exploiter, les revendre ou bien pour faire chanter les victimes, comme dans le cas des attaques par ransomwares, ajoute Bastien Dubuc. A l’heure actuelle, il faut s’attendre à être tôt ou tard dans le viseur des hackers. Il est donc primordial de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ses données, avec la mise en place de solutions de sécurité, de mots de passe forts et différents d’un compte à l’autre. En outre, il est indispensable d’appliquer ces mêmes règles de sécurité aux objets connectés qui représentent aujourd’hui une véritable voie royale pour l’accès à la sphère privée. »


[i] Etude réalisée auprès de 11 417 utilisateurs d’Avast sur PC du 2 décembre 2016 au 27 janvier 2017, en Allemagne, en Argentine, au Brésil, aux Etats-Unis, en France, au Japon, en Indonésie, au Mexique, en République tchèque et en Russie.


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