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Etude AVG - Réseaux sociaux et vie privée au travail : les liaisons dangereuses

janvier 2013 par AVG

Plus de la moitié des adultes interrogés (53 %) estiment que la prolifération des médias sociaux nuit à la protection de la vie privée au travail, selon le dernier volet de Digital Diaries d’AVG Technologies. Ce nouvel opus de la série Digital Diaries baptisé Digital Work Life se fonde sur les réponses de 4 000 personnes interrogées dans dix pays sur la question du harcèlement virtuel au travail.

L’étude montre qu’un mauvais usage des réseaux sociaux au bureau peut avoir des conséquences souvent négatives sur la protection de la vie privée des employés. Nombre d’entre eux ont ainsi ressenti la nécessité de restreindre, voire stopper leur utilisation des réseaux sociaux au bureau. 10 % des personnes interrogées ont découvert qu’elles étaient la cible de discussions cachées en ligne entre leurs collègues. 11 % (19 % en Espagne et 14 % au Royaume-Uni) ont constaté que des photos ou des vidéos gênantes, prises dans un cadre professionnel, avaient été mises en ligne. Certaines (6 % du total des participants ; 10 % aux États-Unis) ont même subi des avances via les réseaux sociaux

Alors que l’usage personnel et professionnel des réseaux sociaux est en plein essor, la protection de la vie privée, chère aux employés, est de plus en plus menacée en raison de l’usage inapproprié des réseaux sociaux et du harcèlement virtuel. Nombreux sont ceux qui renoncent totalement à utiliser les réseaux sociaux afin d’empêcher la circulation d’informations personnelles les concernant sur leur lieu de travail. Parmi ceux ayant reconnu que les réseaux sociaux nuisent à la protection de leur vie privée au travail, un quart environ (24 %) évite désormais de s’exprimer sur les réseaux qui leur ont causé des problèmes de confidentialité et 23 % limitent leurs interventions. Plus de la moitié (53 %) de ces personnes font attention aux messages qu’elles postent.

Pour Tony Anscombe, Responsable sécurité Senior d’AVG : « Cette étude prouve qu’il est nécessaire de mieux former les gens aux médias sociaux, tout en appliquant des règles déontologiques plus strictes relatives à leur utilisation sur le lieu de travail. Les salariés ne sont pas les seuls concernés : les employeurs peuvent également faire des erreurs quand ils gèrent eux-mêmes les profils d’entreprises. Tant qu’il n’existera pas de règles claires de comportements, il sera impossible de faire respecter des politiques d’entreprises appropriées, ouvrant ainsi la voie au harcèlement virtuel et au non-respect de la vie privée. Chaque entreprise se doit de prendre le temps de former ses collaborateurs tant aux bénéfices qu’aux conséquences de l’utilisation des réseaux sociaux sur leur lieux de travail. Il est nécessaire de pouvoir garantir la vie privée au travail sans pour autant renoncer aux réseaux sociaux. »

Jenny Ungless, consultante RH commente l’étude : « Alors qu’il est impossible de vérifier complétement ce que les autres disent de vous en ligne, il est possible de contrôler ce qu’ils peuvent trouver sur vous. Des astuces existent pour se protéger : il faut être attentif aux contenus que l’on poste et sécuriser les accès aux réseaux sociaux ainsi que la diffusion des informations personnelles. Face à la généralisation des réseaux sociaux et à l’usage inapproprié qui en est fait, les employés se retrouvent en terrain inconnu. Cette étude montre que de nombreux employés doivent repousser les avances en ligne de leurs collègues, ou souffrent de voir leurs collègues accéder à des photos personnelles divulguées sans leur autorisation ou encore découvrent que des informations personnelles ont été utilisées à leurs dépens : des scénarios auxquels les victimes ne s’attendaient pas à devoir faire face sur le terrain professionnel. Il est souvent évoqué la question du travail ramené à la maison, et qui entraîne une intrusion de l’activité professionnelle dans la sphère privée, rien n’a encore été fait pour protéger l’intrusion de la vie privée sur le lieu de travail, avec toutes les conséquences que cela entraîne. »

Autres conclusions importantes de l’enquête :

· Formes de harcèlement virtuel : Quatre personnes sur cinq (82 %) estiment que l’envoi de commentaires désobligeants ou diffamatoires par un mode de communication en ligne représente une forme de harcèlement virtuel (93 % au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande). Parmi les autres formes de harcèlement virtuel mentionnées figurent la publication sur un réseau social de commentaires négatifs sur l’apparence d’un collègue de travail (79 %) et l’envoi de critiques sur un collègue dans son dos par email, messagerie instantanée, SMS ou sur un réseau social (69 %).

· Activités en ligne diffamatoires ou gênantes : 9 % des personnes interrogées, avec un maximum de 13 % aux États-Unis, ont découvert l’utilisation d’informations à leurs dépens ou aux dépens d’un collègue par un supérieur sur un réseau social.

· Le harcèlement virtuel à l’origine de conflits au travail : Le harcèlement virtuel peut facilement déclencher des discussions enflammées au travail. Plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) se disent prêtes à affronter leurs collègues en personne si elles pensent être victimes d’harcèlement virtuel. Ce chiffre atteint 65 % en Allemagne, 56 % en France et 54 % en République tchèque. 11 % des sondés seraient prêts à riposter par des actions de harcèlement similaire sur des moyens de communication en ligne.

· Politiques de protection contre le harcèlement virtuel : Un quart des personnes interrogées ne bénéficie pas d’une protection contre le harcèlement virtuel au travail faute de politiques internes en la matière disponibles dans leur entreprise. Seules 37 % des personnes connaissent l’existence d’une réglementation complète qui couvre le harcèlement virtuel au travail. Ce pourcentage est le plus faible en France (20 %) et en Allemagne (23 %) et le plus élevé en Australie (57 %) et au Royaume-Uni (51 %).

· Responsabilité des réseaux sociaux : La moitié des personnes interrogées estime que leur entreprise est responsable du comportement en ligne de ses salariés pendant leur temps de travail s’ils utilisent leurs comptes personnels sur les réseaux sociaux. Ce sentiment est le plus fort au Canada (63 %) et aux États-Unis (61 %), mais beaucoup moins représentatif en Allemagne (27 %). Seules 16 % des personnes interrogées considèrent que l’entreprise est responsable du comportement en ligne de ses salariés en dehors des heures de travail.


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