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Eric Fries, ALLENTIS : « Simplifier la mise en conformité avec la LPM »

octobre 2019 par Marc Jacob

A l’occasion de l’édition 2019 des Assises de la Sécurité, ALLENTIS présentera l’ensemble de sa gamme de solutions avec en particulier les sondes de détection de menaces pour les OIV ou OSE. Eric Fries le président d’ALLENTIS explique qu’il y a un besoin de simplification de la mise en conformité avec la LPM.

Global Security Mag : Qu’allez-vous présenter à l’occasion des Assises de la Sécurité ?

Eric Fries : ALLENTIS présentera sa gamme de produits et services à destination des OIV et OSE, et plus particulièrement le système de sondes Qe-Secure.

GS Mag : Quel sera le thème de votre conférence cette année ?

Eric Fries : Je le résumerai par une courte formule « OIV, simplifiez-vous la mise en conformité avec la LPM ».

GS Mag : Quels sont les fondements de cette formule choc ?

Eric Fries : Il faut être réaliste. Même si évidemment tous le mènent avec sérieux, de nombreux OIV avancent à reculons dans leur projet de mise en conformité. Et il faut les comprendre. Les plus gros vous diront qu’ils n’ont pas attendu le volet cyber de la LPM pour faire de la sécurité une de leurs priorités. Tandis que les plus petits sont effrayés par des coûts que tous estiment trop importants par rapport aux retombées espérées. Il en va de même pour les plus gros OSE qui réfléchissent à se rapprocher des configurations de protection demandées aux OIV, mais qui sont perplexes devant les montants.

GS Mag : Alors quels sont les attentes de vos entreprises cibles ?

Eric Fries : Justement, la simplification ! ALLENTIS adresse le volet acquisition et traitement des flux en ligne qui participe à la détection de menaces. Il complète le volet acquisition des LOGs que nous n’adressons pas, en tout cas pas pour la LPM. Et pour l’analyse des données en ligne le référentiel PDIS dans sa version actuelle pose un principe de mise en œuvre très contraignant : 100% des données réseau visées doivent arriver aux sondes sans aucun traitement préalable autre que l’agrégation de flux. Dès lors les problèmes d’architecture et d’efficience induits sautent aux yeux. Ajoutez à cela la nécessaire contractualisation avec un prestataire de service de détection et le fait que d’autres sujets comme la gestion de la protection des postes clients sont en priorité haute pour certains OIV, et vous aurez compris l’attente de simplification de nos interlocuteurs pour leur mise en conformité avec la LPM. 

GS Mag : De quelle manière votre stratégie est-elle amenée à évoluer pour adresser ces enjeux ?

Eric Fries : Nous proposons une approche de bout en bout pour la détection de menaces provenant des flux en ligne, comprenant la réplication de trafic, l’agrégation qui est quasi obligatoire en raison de l’étendue des périmètres supervisés, et les sondes de détection. En ayant commencé par nos équipements de réplication TAPICS qualifiés élémentaires depuis avril 2019, notre stratégie consiste à travailler à cette même qualification pour nos sondes Qe-Secure, puis prochainement pour un agrégateur que nous concevons. Afin de mieux les accompagner dans leur projet nous proposons aux OIV l’analyse de la composition et de la charge du trafic amené à être surveillé, et cela avant même la mise en place de sondes de détection. C’est une phase importante qui conditionne le dimensionnement des sondes et de l’architecture de réplication de trafic et ces estimations de trafic sont souvent négligées ou établies sans rigueur. Le travail de conseil et de recommandations est primordial et l’on constate une forte attente de nos clients dans ce sens.

En marge de la LPM mais toujours dans le domaine de la sécurité nous avons développé nos propres diodes d’isolation de réseaux, composants très demandés par certains clients.

GS Mag : La sécurité et la privacy « by design » sont devenues incontournables aujourd’hui. De quelle manière intégrez-vous ces principes au sein de votre entreprise et de votre offre ?

Eric Fries : Nous ne serions pas présents sur la sécurité si nous ne les avions pas pleinement intégrés. Ils sont le cœur de nos gammes TAPICS et Qe-Secure, tant pour les aspects touchant aux matériels durcis qu’aux logiciels protégés. Pour ce qui est de la manière d’implémenter ces principes nous nous conformons aux recommandations de l’ANSSI.

GS Mag : Quels sont vos conseils en la matière, et plus globalement pour limiter les risques ?

Eric Fries : Sur les projets qui nous concernent le risque commence avant la mise en production, en cas de mauvaise analyse du trafic à analyser. Il faut apporter beaucoup de soin à l’étude des flux et de l’architecture. Plus généralement il y a un vrai problème d’ergonomie globale des systèmes de détection pris dans leur ensemble : les outils de détection sont multiples et présentent bien souvent des résultats de manière trop confuse pour permettre des réactions appropriées et rapides. L’automatisation a ses limites et les équipes de cybersécurité doivent disposer d’IHM claires et parlantes dans les moments critiques afin de comprendre rapidement et prendre les bonnes décisions. Allentis a particulièrement travaillé ce point.

GS Mag : Enfin, quel message souhaitez-vous faire passer aux RSSI ?

Eric Fries : La simplification de votre projet de mise en conformité passe par le stand d’ALLENTIS, sur le Startup Corner des Assises de la Sécurité 2019.

- Pour tout renseignement complémentaire :

Contact :info@allentis.eu

Web : www.allentis.eu


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