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Enablon : Bousculées par la crise, les entreprises se retrouvent face à leurs contradictions

janvier 2009 par Enablon

Enablon, éditeur de solutions logicielles de maîtrise des risques environnementaux, sociaux, juridiques et financiers, publie aujourd’hui les résultats d’une enquête[1] exclusive sur les entreprises et la crise : quels impacts, quelles solutions ?

« Face à une crise aussi brutale que soudaine, les entreprises se comportent de façon paradoxale en réduisant les dépenses qu’elles considèrent comme prioritaires pour sortir de la tourmente. En appelant de leurs vœux une réglementation mondiale plus stricte et en augmentant leurs dépenses de contrôle, d’audit et de gestion des risques, les entreprises soulignent leurs inquiétudes pour l’avenir. Le développement durable est l’un des rares axes stratégiques à ne pas être remis en question, probablement à cause des valeurs qu’il incarne, » commente Dan Vogel, PDG et co-fondateur d’Enablon.

La crise est avant tout source de contradictions

La crise est une réalité tangible, 68% des répondants déclarent avoir déjà constaté une baisse de leur chiffre d’affaires dû à la crise financière. Mais les entreprises sont partagées sur la durée de la crise : pour 24% des répondants, la crise durera un an au plus, mais pour 56% la crise pourrait durer deux voire trois ans. Cependant, près de 72% des personnes interrogées considèrent que la crise actuelle est à la fois une source de risques et une source d’opportunités pour les entreprises.

61% des personnes interrogées estiment que la « meilleure attitude à adopter pour faire face à la crise consiste à investir (sur de nouveaux marchés, dans la R&D ou dans la communication) ». Les mêmes 61% conseillent « d’utiliser les nouvelles technologies pour réduire les coûts ». Pour autant, 84% des répondants déclarent avoir gelé (29%) ou d’ores et déjà réduit (plus de 55%) leurs budgets à cause de la crise financière.

Tiercé des budgets gagnants : audit, contrôle et gestion des risques

Parmi les budgets les plus souvent impactés à la baisse figurent les investissements (54%), la communication (42%), l’informatique (39%) et les RH (37%). A l’inverse, plusieurs fonctions voient leurs dotations budgétaires augmentées. C’est en particulier le cas de la gestion des risques dont le budget bénéficie de la crise pour 40% des entreprises interrogées. De même, l’audit et le contrôle interne sont augmentés dans 26,5% des entreprises. Le développement durable tire aussi son épingle du jeu avec plus de 17% des entreprises qui déclarent en augmenter le budget.

Lutter contre le manque d’éthique… ne résoudra pas la crise

Les entreprises sont au moins unanimes, ou presque, pour condamner le manque d’éthique qui est considéré par 74% des répondants comme responsable de la crise financière actuelle. Il est donc normal, pour 73,7% des répondants de penser que la crise justifie le renforcement de la réglementation et du contrôle des entreprises. Cette nouvelle réglementation devrait être mondiale pour 76% des répondants et couvrir avant tout la finance (69%), la gouvernance (68%) et la gestion des risques (66,1%).

Cependant, près de 55% des entreprises admettent que ces « futures règlementations ne permettront pas de résoudre la crise économique ».

Un espoir peut être décelé du côté du développement durable. 41% des entreprises interrogées déclarent que leur stratégie de développement durable n’a pas contribué à les protéger de la crise. Pour autant, 83,4% estiment que les valeurs prônées par leur entreprise sont restées intactes, et 42% considèrent même que ces valeurs en sont renforcées.


[1] Etude réalisée en ligne entre le 8 et le 10 décembre 2008 auprès des entrep


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