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Emmanuel Gonon, Oslo Software : Les technologies multi-agents au secours du SOA : en route vers l’entreprise proactive

octobre 2007 par Emmanuel Gonon, Président d’Oslo Software

SOA, le sésame des DSI, oui d’accord mais ou en sommes-nous ? Ce concept séduisant est-il devenu une réalité ? Outre les principales vertus accordées à cet acronyme, il semble que par SOA les entreprises souhaitent essentiellement accéder à plus de proactivité et répondre en quasi temps réel à un environnement technique et économique en mouvance constante.

La gestion « temps réel » semble également déjà dépassée et les besoins d’
anticipation s’imposent aujourd’hui comme une priorité synonyme de
compétitivité. L’entreprise proactive et le SOA 2.0 doivent donc permettre
à la fois de réagir en temps réel, d’anticiper les attentes, de gérer des
niveaux de complexité jusqu’alors non pris en compte mais aussi de
construire des systèmes intelligents adaptatifs. C’est ici que la
convergence des meilleures technologies et leur réunion dans des
infrastructures unifiées doivent intervenir ( BPM, SOA, moteur de règle,
EDA, BI.).

Ainsi, en combinant ces bonnes pratiques et en les adaptant aux métiers de
chaque entreprise il devient alors possible de relier les événements et les
objectifs. De cette conjugaison, le SI de l’entreprise peut alors « s’
auto-adapter », analyser les risques et les opportunités et déclencher
automatiquement un certain nombre d’actions visant à améliorer ses
performances.

Afin de mieux prévoir et gérer les exceptions souvent à l’origine des
baisses de productivité et de tirer pleinement parti des opportunités non
planifiées, les technologies dites « multi- agents » apportent des réponses
pragmatiques qui ont d’ores et déjà fait leurs preuves notamment dans des
secteurs stratégiques mouvants et complexes comme l’industrie ou l’
aéronautique. Parmi les exemples d’applications, nous pouvons par exemple
citer le pilotage des disfonctionnements d’une chaîne logistique, la gestion
dynamique de portefeuilles financiers, la gestion proactive de
disfonctionnements dans le domaine de l’énergie nucléaire, la
synchronisation des activités d’ un aéroport pour réduire les retards des
avions . D’un concept innovant, les technologies « agents » sont donc les
plus à même de décomplexifier et d’optimiser les relations entre les
applications.

L’on constate d’ailleurs l’émergence progressive de solutions émanant de
structures ultra-spécialisées, souvent ancrées dans le monde de la recherche
et développement et très actives dans le cadre d’organismes de normalisation
et de groupes de travail indépendants comme l’OMG ou encore l’Open Group.

La pertinence de la technologie multi-agents vient alors considérablement
élargir le champ des technologies SOA et leur permettre de prendre tout leur
sens. Ainsi, ces technologies orientées objectifs se focalisent sur des
tâches métiers qui leur sont assignées et interagissent avec d’autres agents
pour faire face à des exceptions non planifiées et gérer automatiquement et
sans autres interventions extérieures des événements complexes. Véritable
vecteur d’efficacité opérationnelle, les technologies multi-agents apportent
une agilité sans comparaison aux architectures SOA en leur permettant de s’
adapter aisément à un environnement en perpétuel mouvement.

En ligne avec les attentes des entreprises, la technologie multi-agents est
un élément clé de l’approche SOA et lui permettra prochainement de répondre
aux besoins des sociétés, de gagner en maturité mais également d’évoluer
vers le SOA 2.0 et la notion de « Dynamic Business » prônée par des experts
internationaux reconnus comme James Odell.


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