Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

Edge, échelle et standardisation : 2022 est une année sous le signe des défis pour OpenStack

janvier 2022 par OpenStack

Canonical revient sur les défis qui attendent OpenStack en 2022. Alors qu’en 2021 l’Open Infrastructure Foundation (OIF) a signalé une croissance explosive du nombre de clouds OpenStack en production et qu’Ubuntu est devenu le système d’exploitation (OS) numéro un pour le déploiement de la plateforme Open Source, 2022 s’accompagne d’une nouvelle série de défis auxquels de nombreuses organisations seront confrontées tôt ou tard.

OpenStack sur le Edge

Si OpenStack a été conçu comme une solution d’infrastructure en tant que service (IaaS) pour les datacenters traditionnels, le Edge présente des défis totalement nouveaux par rapport à ces derniers, notamment en termes de taille et de quantité. Dans les architectures datacenters traditionnelles, les sites sont peu nombreux et s’étendent sur des centaines de serveurs à haute densité. Au contraire, à la périphérie, il y a des milliers de sites, mais chacun d’entre eux n’est constitué que d’un ou de quelques petits dispositifs à faible coût.

Par conséquent, pour réussir sur le Edge, OpenStack doit être optimisé à la fois pour la petite taille et la grande quantité. Toutes les plateformes OpenStack qui ont ignoré ces défis ont eu du mal à être adoptées commercialement au cours des dernières années. Une plateforme OpenStack optimisée pour la périphérie doit avoir une empreinte minimale, des instructions d’installation simples et des opérations entièrement automatisées pour réduire les frais de maintenance.

OpenStack au service du dimensionnement des infrastructures

OpenStack va aussi devoir répondre à des enjeux d’échelle de déploiements. Pour pouvoir être adoptée par des entreprises de taille intermédiaire, la plateforme historiquement plébiscitée par les très grandes entreprises et les telcos pour des déploiements très vastes, va devoir simplifier son accès en devenant rentable même sur des petits environnements de quelques serveurs. C’est d’autant plus important que de plus en plus d’organisations rapatrient aujourd’hui leurs charges de travail des clouds publics vers une infrastructure sur site, y compris des petites et moyennes entreprises.

Il en va de même pour les clients de VMware ou de Proxmox qui exploitent depuis des années de petits clusters de virtualisation. Bien que le coût sans cesse croissant de la maintenance de l’infrastructure propriétaire les oblige à rechercher des alternatives open-source, la construction d’un cloud OpenStack à partir de zéro sur des dizaines de nœuds pourrait être exagérée. Par conséquent, une plateforme OpenStack vraiment rentable doit offrir la possibilité d’évoluer en donnant la possibilité de commencer petit et d’évoluer au fur et à mesure.

Un OpenStack standardisé sur toute l’infrastructure

OpenStack doit passer cette année à plus de standardisation. Pour répondre aux enjeux de production développement continu et des pipelines CI/CD, la plateforme doit pouvoir être utilisée à n’importe quelle échelle, des installations à un seul nœud aux clusters à grande échelle. L’utilisation de la même plateforme OpenStack dans les environnements de production, les pipelines CI/CD et les postes de travail des développeurs élimine les frictions, atténue le risque de mauvaise configuration ou de mauvaise utilisation et stimule la productivité des développeurs.


Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants