GS Mag : Vous avez lancé récemment le concept 3 D Security, pouvez-nous le présenter ?

David Darmon :Depuis sa création, l’objectif de Check Point est d’offrir aux entreprises le meilleur de la technologie en matière de sécurité tout en rendant ses solutions faciles à utiliser. Ainsi, 3D Security qui se décline en trois axes met l’utilisateur au centre de la démarche de sécurité de l’entreprise.
L’objectif est d’impliquer ce dernier dans :
– La définition d’une politique de sécurité (Policy) pour qu’elle réponde aux besoins et aux enjeux de l’entreprise.
– D’impliquer les utilisateurs en les informant, mais aussi en les éduquant et en les faisant participer au renforcement de la politique de sécurité.
– L’application des règles et composants de sécurité (« Enforcement »). Il s’agit de faire appliquer la sécurité comme tout autre processus métier.

Il ne faut plus que la sécurité soit vue comme une contrainte, mais comme un processus business.

GS Mag : Dans la pratique, comment fonctionne votre offre 3 D Security ?

David Darmon : 3D Security repose sur notre plate-forme ‘Software Blade ». Parmi les dernières « Blades » disponibles avec la version R75 : Une offre de DLP pour prévenir la fuite de données. Cette dernière permet de faire prendre conscience à l’utilisateur de l’importance des données qu’ils échangent. Dans les points forts, son intégration dans les solutions déjà déployées (Passerelle et Console de Management), ce qui permet de faire des économies importantes de temps et d’argent.

GS Mag : Le DLP est un marché en devenir en France, quelle est votre approche en ce domaine ?

David Darmon : : Nous avons une approche très pragmatique et une offre très simple à mettre en œuvre dans ce domaine. Notre solution de DLP est incluse dans notre offre Blade Software R75. C’est une option que l’on peut activer en quelques cliques dans notre passerelle de sécurité. Notre objectif est d’associer l’utilisateur à la démarche en le responsabilisant et l’éduquant sur la notion de criticité de l’information.

Ainsi, à chaque fois qu’il voudra faire sortir une donnée critique vers des destinataires non autorisés, une information lui est signifiée pour le mettre en garde et vérifier qu’il n’a pas commis d’erreur. Ainsi, il est associé à la politique de sécurité de son entreprise.

Notre solution contient des règles prédéfinies dans une base de données que l’entreprise peut enrichir en fonction de ses besoins. Tous les POC mis en œuvre ont abouti à l’achat de l’option par nos clients. Une solution complète d’évaluation gratuite durant 30 jours est disponible pour nos clients. Par ailleurs, il est possible d’acquérir la solution sous forme d’appliance.

GS Mag : Le Data Center est aujourd’hui au centre des discours des offreurs de solutions de sécurité, quelle en est la raison ?

David Darmon : Effectivement, un nombre important d’entreprises son actuellement dans une logique de rationalisation, de réduction des coûts opérationnels.

De plus, on y concentre les données des entreprises qui sont sous la menace entre autres d’organisations criminelles, d’actes de malveillances en tout genre… Un Data Center est donc un centre névralgique qu’il est primordial de protéger.

Nous avons déployé un nombre important de solutions de virtualisation ces dernières années avec nos solutions VSX. Nous proposons aussi une gamme dédiée aux environnements VMware avec les solutions Check Point Virtual Edition.

Cette offre est déployée tant dans le cadre de Cloud privé que public.

GS Mag : Vous avez lancé il y a quelques années une gamme pour les PME, où en êtes-vous sur ce marché ?

David Darmon : Cette politique a été initialisée en France il y a 5 ans. Aujourd’hui, le marché des PME représente 30% de notre CA. Nous passons par notre réseau de revendeurs et d’intégrateurs comme nous le faisons depuis la création de la société.

Nous avons actuellement plus de 200 partenaires actifs en France. Nous formons chaque mois des dizaines d’ingénieurs à nos solutions. Cette stratégie nous permet de toucher des milliers de clients.