GSM : Avant tout, Cyril, nous allons parler de coûts, d’économies, d’investissement … pouvez-vous nous assurer que les chiffres que vous nous donnerez sont réels et correspondent à des situations concrètes ?

Cyril Wellenstein : Evidemment, je m’y engage ! Vous savez, en tant que professionnels des télécommunications, nous parlons plus souvent d’argent que d’innovation technologiques… La plupart de nos clients recherchent des solutions rationnelles dont la mesure la plus courante est « l’euro économisé ». Nous nous approprions ces préoccupations et nos ingénieurs, comme nos commerciaux, conçoivent et proposent des solutions optimisées financièrement.

GSM : Votre approche de la mutualisation des réseaux Voix et Data va dans ce sens, celui des économies … ?

Cyril Wellenstein : Tout à fait. Il est clair que la convergence des technologies sur les réseaux de transports permet de partager les infrastructures jusque dans les entreprises et donc de limiter les coûts. Par ailleurs, les mécanismes d’allocation dynamique de bande passante sont très aboutis et permettent aux différents réseaux de cohabiter sans difficulté.
GSM : Tout cela est un peu vague… On comprend l’intérêt des opérateurs, mais de quelles économies parle-t-on réellement pour les entreprises ?

Cyril Wellenstein : Prenons un exemple concret si vous le voulez bien…. Un cas parfaitement typique que nous rencontrons tous les jours : un site avec un accès Business Internet Symétrique 2Mbits/s , une liaison numérique T2, et des consommations téléphoniques normales. Facture mensuelle : environ 1650€. Avec une solution mutualisée sur un lien 4Mbits et un convertisseur IP/numérique la facture, pour le même usage passe à 865€. La facture est divisée par 2 !

GSM : 50% d’économie ! C’est impressionnant … Pourquoi un tel écart ?

Cyril Wellenstein : En premier lieu, il s’agit du simple effet de mutualisation du lien qui, bien qu’il augmente en débit, offre une économie importante. Ensuite, il y à le passage au transport en IP de la Voix qui permet de se raccorder à des opérateurs alternatifs qui sont extrêmement compétitifs. Enfin, c’est vrai, il ne faut pas négliger l’effet positif sur les prix d’une mise en concurrence.

GSM : Si tous les clients baissent leur facture de 50%, comment les opérateurs vont-il survivre ?

Cyril Wellenstein : C’est une bonne remarque ! En fait, beaucoup de nos clients ont une vision stratégique claire et cherche à anticiper leur besoins futurs. Les besoins de communications évoluent vite et le passage à la fibre optique est vu comme un avantage compétitif majeur. Cependant le passage à la fibre est souvent perçu comme onéreux. Laissez-moi reprendre notre exemple. Au lieu du lien 4Mbits/s, franchissons le cap et multiplions le débit initial par 10 en passant à la fibre optique 20Mbits/s. La facture mensuelle sera d’environ 1555€/mois. Soit un peu moins que la facture initiale.

GSM : Donc, pour simplifier, en mutualisant le réseau Voix et Data, on peut soit diviser sa facture par deux, soit multiplier ses débit par 10 ?

Cyril Wellenstein : Exactement. Il y a bien deux stratégies possibles, celles de la rationalisation des couts et celle du passage à la fibre optique. Bien sur, il y a également des scénarios intermédiaires ou on cherche un bon équilibre entre les économies et l’augmentation de la bande passante. Tout cela est analysé avec nos clients en phase avant vente dans une étude d’opportunité.

GSM : Qu’en est-il de la sécurité et de la qualité de service dans les réseaux mutualisés ?

Cyril Wellenstein : En premier lieu, même si les réseaux utilisent des liens physiques communs, ils sont parfaitement étanches au niveau logique et ne présentent aucun risque de porosité entre eux. Ensuite, les mécanismes de sécurisation sont extrêmement sophistiqués et nous proposons en complément à nos clients des solutions clés-en-main répondant à leurs spécificités. Pour les entreprises multi-sites nous mettons également en œuvre des réseaux complètement privés, avec une seule sortie vers l’extérieur afin de garantir un haut niveau de sécurité.Concernant la qualité de service, elle est maintenant gérée de façon homogène dans tous les équipements, y compris opérateurs, et elle permet de prioriser certains flux par rapport à d’autres.

GSM : Quel est votre message aux RSSI ?
Cyril Wellenstein : Interrogez-vous sur les priorités de votre gestion en matière de réseaux pour créer de la valeur : rationalisation des coûts ou augmentation des débits ? Ensuite, ne tardez-pas à passer à l’acte. Mieux vaut revenir sur ce qui a été fait que de gâcher des opportunités de gains immédiats. Les projets télécom sont plutôt simples à gérer… Surtout avec MyStream !

Pour tout renseignement :

e-mail : cyril.wellenstein@mystream.fr
Tél. : 01 74 25 14 00
Web : www.mystream.fr