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Cloud computing & virtualisation : nouvelle donne sur le marché de l’hébergement

octobre 2009 par Marc Jacob

MARKESS International, société d’études et de conseil basée à
Paris et à Washington, D.C., spécialisée dans l’analyse de la modernisation et de la
transformation des organisations privées et publiques avec les technologies de l’information,
annonce la parution de sa nouvelle étude intitulée « Approches d’Hébergement avec le Cloud
Computing & la Virtualisation ».

Les entreprises font face à de nombreux challenges au niveau de l’hébergement de leurs infrastructures et applications informatiques. Tiraillées entre des exigences de performance vitales pour leur activité et des contraintes en termes de dépenses et d’investissements, elles se tournent le plus souvent vers des solutions privilégiant mutualisation et industrialisation. La virtualisation, le « cloud computing » et les applications en mode SaaS
sont de plus en plus envisagées comme autant d’alternatives qu’elles considèrent avec attention.

Afin de mieux déterminer les besoins actuels et futurs en hébergement des entreprises ainsi que leur intérêt pour la virtualisation et le « cloud computing », MARKESS International a interrogé 150 décideurs informatiques pour la plupart et une vingtaine.

L’hébergement, une pratique d’externalisation qui résiste à la crise

MARKESS International constate que le poids du budget alloué à l’hébergement des infrastructures et applications informatiques dans l’ensemble du budget informatique ne cesse de progresser au fil du temps. En 2009, pour 50% des entreprises interrogées, il représente environ 15% de leur budget informatique (incluant charges de personnel internes, dépenses externes en acquisition de matériel, logiciel et prestations de services). Il peut monter à 25% et même représenter un poids encore plus significatif pour les entreprises
spécialisées dans des domaines où l’informatique, et notamment le web, est au coeur de leur activité.

Alors que les budgets informatiques, quels que soient le secteur d’activité et la taille de l’entreprise, se contractent en 2009 sous l’effet de la crise économique notamment, les budgets alloués à l’hébergement externe semblent moins impactés.

Les domaines applicatifs les plus concernés par l’hébergement externe sont les sites web et les portails, suivis des applications de gestion de la relation client, de ressources humaines, et les extranets. Dans une moindre proportion, car plus souvent gérées en direct par les directions informatiques, se trouvent les applications de messagerie, de sécurité, de stockage et sauvegarde. Viennent ensuite par ordre décroissant de citations mais très dépendants des secteurs d’activité concernés : les applications de commerce électronique
(e-commerce), les intranets et applications collaboratives incluant non seulement des fonctionnalités de messagerie mais aussi d’agenda, de gestion de tâches, etc., et les applications de gestion de contenus ; et enfin, les applications de gestion commerciale et de gestion des forces de vente, les PGI (Progiciel de Gestion Intégré), les applications de finance, de production, et les plates-formes de développement applicatif.

Intérêt réel pour la virtualisation et réflexions poussées pour le cloud computing

En 2009, 56% des 150 responsables interrogés mentionnent déjà recourir à la virtualisation
dans le domaine de l’hébergement de leurs infrastructures et applications informatiques2.
D’ici 2011, ils devraient être plus de deux sur trois à recourir à ces services et plus de quatre
sur cinq même au-delà de 2011. Seuls 9% ne marquent aucun intérêt. Il apparaît donc clair
que la virtualisation :
  ?Est une réalité pour la majorité des entreprises ;
  ?Figure parmi les projets clés des prochaines années même si beaucoup d’entreprises les
ont déjà enclenchés depuis quelques années. L’étape est de désormais les corréler avec
leurs approches et pratiques d’hébergement, ce qui devrait conduire à les faire évoluer.

En ce qui concerne le cloud computing, MARKESS International le définit comme un service
permettant l’accès, via le réseau et à la demande, à des ressources informatiques
(infrastructures, réseaux, stockage…) et/ou des services applicatifs (de type SaaS, Software
as a Service). Selon les approches des entreprises, se distinguent trois formes de cloud
computing : les clouds privés internes, les clouds privés externes et les clouds publics. Cette
notion est regroupée par les Anglo-saxons sous le vocable « elastic computing capacity ».

Le « National Institute of Standards and Technology » (NIST - www.nist.gov) en a donné une
définition succincte qui reprend ces principes de base3.

Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée de MARKESS International

En 2009, moins de 10% des 150 entreprises interrogées mentionnent recourir déjà à des
services de cloud computing dans le domaine de l’hébergement de leurs infrastructures et
applications informatiques. D’ici 2011 et au-delà, les entreprises devraient porter un intérêt
de plus en plus soutenu à ces services puisque, selon le type de cloud computing envisagé
(privé interne, privé externe ou public), elles devraient être entre une sur deux à une sur trois
à y recourir. La tendance semble néanmoins en faveur des clouds privés internes même si
les entreprises ne se limitent pas obligatoirement à ces services et devraient sans aucun
doute combiner les solutions entre elles.
Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée de MARKESS International, constate à propos
des services de cloud computing « qu’il est nécessaire de différencier les besoins standards
et banalisés sans enjeux critiques des besoins plus complexes qui préfigurent dans l’avenir
des approches sans doute mixtes. »

 ? Raisons du recours à la virtualisation et au cloud computing

Les entreprises interrogées recourent ou souhaitent recourir à la virtualisation et/ou à des
services de cloud computing pour trois raisons majeures :
  ?Mieux maîtriser leurs budgets ce qui se traduit par le choix de solutions permettant de
baisser ou d’optimiser les coûts (notamment d’exploitation), de mutualiser les
ressources, de consolider et centraliser les serveurs, de gérer et administrer plus
efficacement les environnements informatiques ;

 ?- Garantir la continuité de leur activité en optimisant les plans de continuité d’activité (PCA), de continuité informatique (PCI) et/ou de reprise d’activité (PRA), et en réduisant
les risques d’interruption grâce notamment à l’externalisation de la sauvegarde ;
  ?Mieux adapter leurs environnements informatiques à l’évolution de leur activité grâce au
recours à des machines virtuelles qui s’adapteront à la charge applicative nécessaire à
un instant T, et à des infrastructures techniques et ressources informatiques évoluant
selon le développement de leur activité.

  ? Evolution des approches d’hébergement avec le SaaS et le cloud computing
Tous ces enjeux, contraintes et évolutions technologiques préfigurent sans contexte un
tournant majeur dans les pratiques et approches d’hébergement des entreprises. Ce ne sont
que les prémices d’une évolution qui devrait remettre en cause les modèles actuels et qui
voit l’émergence de nouveaux acteurs, parmi lesquels certains seront sans doute les futurs
grands offreurs de demain.
Le graphique ci-dessous illustre la tendance actuelle vers une informatique à la demande via
le réseau et le glissement progressif de certains domaines pris en charge par des offres
d’hébergement vers de nouveaux modèles de type IaaS (Infrastructure as a Service), PaaS
(Platform as a Service) et SaaS (Software as a Service). MARKESS International estime
aussi le marché français associé à plus de 2,3 milliards d’euros en 2009 (hébergement
externe d’applications et d’infrastructures et services de cloud computing incluant le SaaS).
D’ici 2011, ce marché devrait connaître une croissance à deux chiffres sur les segments de
l’hébergement virtualisé, du SaaS et de l’IaaS.

Marché de l’Hébergement, du Cloud Computing et du SaaS – France 2009
Note importante : les chiffres de marché incluent les services professionnels associés ainsi que les revenus issus de contrats
d’hébergement en co-location et ceux en provenance d’infogéreurs (cf. part hébergée dans les contrats d’infogérance).

Cependant, ces évolutions ne sont pas sans incidence. Selon le degré de résistance et
d’adaptation de l’environnement existant des entreprises, elles auront des conséquences
plus ou moins fortes sur l’architecture des data centers (cf. la virtualisation) et pourront
remettre en cause certaines pratiques d’externalisation, au-delà de l’hébergement, celles
d’infogérance notamment.


Référentiel de Pratiques :
Approches d’Hébergement avec le Cloud Computing & la Virtualisation – 2009
La méthodologie suivie pour réaliser cette étude repose sur des interviews réalisées entre juin et septembre 2009
auprès d’un échantillon non représentatif de 150 organisations privées et publiques basées en France ainsi
que sur les entretiens de 23 prestataires actifs sur le marché parmi lesquels figurent : Acsolution, Agarik (Bull),
Alinto, Asplenium, Atos Origin, Claranet, Ecritel, Gandi, Interoute, Intrinsec, NTT Europe Online, Pilot Systems,
SCC, TelecityGroup, VMware, Web2CIO…
Ce communiqué porte sur l’étude publiée en octobre 2009 par MARKESS International :
Approches d’Hébergement avec la Virtualisation & le Cloud Computing, 2009-2011

 Cette étude a été conduite par MARKESS International
avec le soutien des sociétés suivantes actives sur le marché :
Claranet, Microsoft, Orange Business Services et Telehouse

2 L’hébergement virtualisé consiste dans le partitionnement d’un serveur en plusieurs serveurs virtuels indépendants ayant
chacun les caractéristiques d’un serveur dédié.
3 Pour plus de précisions sur les définitions de MARKESS International : www.markess.fr/demandeinformations.php


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