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Christophe Penando, Cassendis : la sauvegarde en réseau une solution simple et abordable

mars 2009 par Christophe Penando, ingénieur avant-vente chez Cassendis

Abordable et simple, chaque entreprise est capable de consacrer des ressources à la sauvegarde en réseau. Désormais le redémarrage d’un serveur à la suite d’un arrêt non-planifié (sinistre) est devenu une opération presque de routine.

Parent pauvre de l’informatique, la sauvegarde est souvent méprisée et bâclée en raison de son coté ennuyeux et monotone. Face à ces lacunes se trouvent accidents, effractions, vandalisme, piratage, virus, qui représentent les quelques dangers menaçant les données les plus critiques (finance, vente, métier). Ainsi la perte des données de l’entreprise peut conduire celle-ci à des situations dramatiques, voire à la faillite.
Pour preuve, en 2006, 93% des sociétés ayant perdu leurs données pendant 10 jours ou plus ont déposé le bilan dans les douze mois qui s’ensuivirent (source : US national Archives and records administration).
Une faillite de ce type peut dans certains cas engager la responsabilité pénale du dirigeant de l’organisation.
Paradoxalement l’augmentation exponentielle du volume des données fragilise davantage les entreprises, elles n’ont souvent pas de politique dédiée, traitent ces taches à la va-vite et confient la gestion à des non-spécialistes. En conséquence, il est fréquent qu’une partie substantielle des sauvegardes soit irrécupérable.
Il existe désormais une pléthore de modes de sauvegarde permettant une granularité adaptée à chaque type d’entreprise et à chaque métier.

Des opérations de sauvegarde réseau à plusieurs échelles

Sauvegarde des fichiers.

La sauvegarde des fichiers s’est complexifiée au fil des ans et permet désormais de sauvegarder à chaud différents types de fichier :
 fichiers plats (fichiers texte, MS-Office, etc..)
 fichiers verrouillés et/ou en cours d’utilisation
 bases de données SQL, Oracle, Mysql, Notes…
 Microsoft Exchange
 Microsoft Sharepoint
 VCB (sauvegarde à chaud des fichiers VMDK depuis le framework VCB de VMware)
 VHD (Fichiers MS-Virtual server/Virtual PC)
 Linux/Unix/AIX
 Etat du système, mémoire, base de registres…

Sauvegarde en mode bloc, dite ‘Sauvegarde image’ - Sauvegarde système et données

La sauvegarde en mode bloc est une technique sauvegardant les unités d’allocation de votre partition/disque au lieu de sauvegarder les fichiers. Cette technique est utilisée notamment pour sauvegarder les partitions systèmes, mais elle permet également de sauvegarder les données. Autrefois elle s’effectuait à froid, avant le démarrage du système d’exploitation, mais ce temps est révolu.
Les technologies permettent à présent d’effectuer à chaud une sauvegarde de votre partition/disque système (Windows ou Linux/Unix).
Ainsi cette sauvegarde critique ne nécessite aucun arrêt des machines pendant l’opération de sauvegarde, ce qui facilite la tâche.

Un gain de temps considérable

Le principal avantage de la sauvegarde image est le temps économisé lors de la restauration. En effet il est inutile de réinstaller le système d’exploitation, les patches, correctifs, antivirus, etc. Une restauration ‘classique prenant entre quatre et huit heures, la restauration image s’effectue en quinze à vingt minutes pour une partition système.

Support de sauvegarde et économie de l’espace de stockage

Outre les traditionnels lecteurs de bande la sauvegarde moderne permet des sauvegardes vers une multitude de supports en particulier : CD/DVD, clé USB, disque dur externe, chemin UNC, site FTP…
De nouveaux utilitaires sont apparus permettant d’effectuer des sauvegardes de type ‘disk-to-tape’ ou ‘disk-to-disk-to-tape’ permettant de dupliquer une sauvegarde et disposer ainsi de données sur site sur disque et hors-site sur bande.

Les fonctionnalités de sauvegarde incrémentale et différentielle permettent en outre d’optimiser l’espace de stockage. Une innovation récente de cette technique est la sauvegarde synthétique permettant reconstituer une image complète récente depuis différentes sauvegardes antérieures, limitant ainsi les opérations de restauration.

Planification et ordonnancement – sauvegarde en continu

Les logiciels de sauvegarde actuels disposent souvent d’un planificateur. Il est également possible de planifier les sauvegardes depuis des ordonnanceurs tiers en utilisant les lignes de commande.

Actuellement la sauvegarde de l’image « en continu » permet de garder une image à jour jusqu’à l’arrêt de la machine, permettant des points de restauration à la minute près. Chaque information ajoutée ou modifiée en temps réel est sauvegardée immédiatement.

La restauration du système et des données

Restauration du système (« Bare Metal Restore » appelé également « Bare Metal Recovery »)

Les logiciels modernes de sauvegarde permettent de restaurer le système sur un matériel ‘nu’ (en anglais « bare »), c’est-à-dire n’ayant aucun système d’exploitation installé.

Celle-ci peut s’effectuer à froid depuis un CD universel de boot de type WinPE, BartPE ou Linux. Outre la restauration, le CD est souvent équipé d’utilitaires dont ceux permettant de redéfinir les partitions et les connexions en réseau pour récupérer les données distantes.
Récemment les clés USB de boot universel sont apparues et sont un complément intéressant au CD de boot.
En effet elles permettent un démarrage plus rapide et sont plus sûres en terme de stockage des informations : elles ne peuvent pas se rayer ni se détériorer comme un CD, leur durée de vie est plus longue.

La restauration du système est devenue désormais très flexible puisqu’il est à présent possible de restaurer sur du matériel différent (« dissimilar hardware restore », ou P2P – « Physical to Physical »). Par exemple il est à présent possible de restaurer une machine IBM vers une machine Dell.

Au lieu de restaurer vers une autre machine physique, il est également possible de restaurer la machine physique sauvegardée vers une machine virtuelle de type VMware ou MS-Virtual Server/Hyper-V (P2V – Physical to Virtual).

Le logiciel de sauvegarde peut ainsi être utilisé comme outil de migration à moindre coût.

Scripting et automatisation – l’idéal pour les non-techniciens.

Afin d’éviter les déplacements, de dédier ou de former une personne à la restauration, il est beaucoup plus simple de « scripter » les restaurations. Cette fonctionnalité permet à un non-technicien de relancer une machine, ce qui peut s’avérer pratique dans le cas de sites distants.
Il suffit à une personne d’allumer la machine à restaurer, d’y insérer le CD/DVD ou la clé USB, le logiciel restaurera automatiquement en suivant le script.


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