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Christophe Chambet-Falquet, GetZem : la dimension humaine est le vrai enjeu de la sécurité

décembre 2014 par Marc Jacob

Créée en 2011, la société française GetZem propose des outils pédagogique de sensibilisation. Cette solution utilise le Serious Game pour permettre à chaque collaborateur de se construire sa propre expérience. L’objectif de Christophe Chambet-Falquet, Business Development de GetZem pour 2015 est de mieux faire connaître GetZem aux RSSI mais aussi de recruter des collaborateurs. Pour lui le vrai enjeu de la sécurité reste la dimension humaine.

Global Security Mag : Quel est votre perception du marché de la sécurité ?

Christophe Chambet-Falquet : Le marché de la sécurité s’est pendant (trop) longtemps centré sur des approches exclusivement technologiques. A force de vouloir simplifier la compréhension de la sécurité par les décideurs, les fournisseurs ont tenté de faire partager l’idée que la sécurité était un process comme un autre avec un ROI prometteur.

Ces mêmes décideurs prennent conscience dans l’actualité que la réalité est un peu plus complexe.

Quand Sony se fait pirater, Ce n’est pas l’expertise technologique du hacker qui compte le plus pour le dirigeant mais la dimension économique du préjudice subi. Sans compter le défi managérial que va représenter la remobilisation d’un personnel dont les données personnelles sont envolées on ne sait où…

Cette dimension humaine de la sécurité est en train de revenir en force : Le vrai enjeu de la sécurité, ce n’est pas tant d’acheter de nouveaux outils que d’apprendre aux utilisateurs à utiliser correctement ceux déjà existants…

Global Security Mag : Que présentez-vous et comment évolue votre offre ?

Christophe Chambet-Falquet : L’offre de GetZem s’est constituée autour de l’idée simple qu’il fallait de nouveaux outils pédagogiques pour sensibiliser les collaborateurs à la sécurité.

Un décideur paye ses collaborateurs pour occuper une fonction dont la définition comporte rarement des objectifs en matière de sécurité. Du coup, la plupart des collaborateurs se sentent peu concerné par la sécurité. Hors, c’est justement leur connaissance des modes d’attaque qui peut sauver l’entreprise d’une campagne par phishing et d’une fraude au président.

GetZem propose d’utiliser le Serious Game pour permettre à chaque collaborateur de se construire sa propre expérience. En incarnant un agent de sécurité, il a capacité à identifier et signaler les mauvaises pratiques pour progresser dans le jeu et mesurer leur incidence. Par cette mis en situation, on mesure la perception de la sécurité à un niveau pratique, et plus à un niveau théorique.

Nous allons compléter notre offre par de nouveaux modules de Serious Game. Mais nous allons également développer de nouveaux formats afin d’élargir notre palette d’outils pédagogiques (notamment avec de micro-games), et nous allons proposer un portail pour permettre aux acteurs de la sécurité de trouver les outils dont ils ont besoin.

Global Security Mag : Quelle sera votre stratégie pour 2015 sur votre marché ?

Christophe Chambet-Falquet : Nous espérons faire connaître plus largement notre solution en France sur un marché du Serious game qui est en train de se structurer. Notre connaissance du marché et des acteurs de la sécurité doit constituer un atout nous permettant de faire connaitre notre solution auprès des grands acteurs nationaux.

Nous souhaitons également recruter des partenaires afin de renforcer notre présence locale, notamment en région.

Enfin nous espérons mener quelques avancées en Europe, notamment au Royaume Uni et eux Pays bas, notre solution étant déjà disponible en anglais.


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