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Bruno Cambounet, Axway : Habitat, la maison de demain sera connectée ou ne sera pas

novembre 2013 par Bruno Cambounet, vice-président marchés verticaux EMEA, Axway

Prévue pour 2015 dans Retour vers le futur 2, à grand renfort de reconnaissance vocale, de papier antipoussière et de réhydrateurs, la maison du futur sera plus pragmatique : aspects pratiques, sécurité, économies d’énergie, et surtout santé à domicile. A deux conditions : des données 100% sécurisées, et un accès souple et simple aux usages.

Une maison connectée, pourquoi faire ?

Il ne s’agit plus que d’un simple "toit". A l’instar de nombreux domaines, les innovations et évolutions technologiques ont profondément modifié notre rapport à l’habitat. S’il est, depuis longtemps maintenant, devenu simple de s’en échapper au gré de week-ends, voyages et autres déplacements professionnels réguliers, la révolution digitale a, inversement, ouvert la maison vers le monde extérieur, sans besoin d’en sortir. Une révolution digitale qui n’en est, en matière d’habitat connecté, qu’à ses balbutiements.

Car quand on parle de maison connectée, l’imaginaire collectif s’évade généralement - et très naturellement - vers le loisir ou, pour les plus raisonnables, vers les aspects très pratiques du quotidien : consoles de jeux, téléviseurs, imprimantes et autres réfrigérateurs. Des objets qui, en étant connectés au monde extérieur, offrent des perspectives de loisirs infinies et une vie quotidienne facilitée.

Mais ces quelques arbres cachent une forêt en réalité immense, avec des applications dans de très nombreux domaines : la sécurité de l’habitat et de ses occupants tout d’abord. Avec des systèmes de surveillance lors d’absences par exemple, ou au contraire la capacité de s’assurer, d’un simple coup d’œil sur son smartphone, que les enfants ne malmènent pas trop la nouvelle baby-sitter ! La "maison verte" est également l’une des principales perspectives de l’habitat de demain, grâce à la gestion distante de l’énergie : pilotage de l’ouverture et de la fermeture des ouvrants, gestion à distance du chauffage, etc.

La santé à domicile : un enjeu d’utilité publique

Si, aux côtés des loisirs et des aspects pratiques, la sécurité et les économies d’énergie sont des enjeux majeurs de la maison connectée, la santé à domicile revêt quant à elle une véritable utilité publique. Car la maîtrise des dépenses de santé en même temps que l’amélioration de la qualité de vie des malades comptent parmi les grands défis de demain en matière de santé publique. Les initiatives en ce sens se multiplient : chirurgie ambulatoire (entrée et sortie le même jour), séjours raccourcis et même hospitalisation à domicile pour des affections de longue durée.

A ce jour, ce sont principalement les professionnels de la médecine de ville qui prennent alors le relais : médecin traitant, infirmier, kinésithérapeute, etc. Mais avec la maison connectée, les perspectives sont encore plus nombreuses. Et les appareils dédiés à la santé du patient (moniteurs cardiaques, surveillance des constantes, etc.) pourraient dès lors être reliés à l’ensemble de l’équipe médicale, médecine de ville comme personnels hospitaliers. Tandis que des consultations à distance, par visioconférence par exemple, pourraient aussi, dans de nombreux cas, remplacer avantageusement une consultation en présentiel. Et limiter ainsi le coût, pour les organismes d’assurance sociale, des déplacements médicaux (ambulances, VSL, etc.). Des solutions qui n’en sont plus à de simples prévisions, certains sites pilotes ayant d’ores et déjà lancé les premières applications.

Souplesse et sécurité des données : des conditions incontournables

"Encore des travaux et de nouveaux abonnements !", vont penser les plus pessimistes. Mais en réalité, la maison est déjà connectée : ADSL, câble, fibre optique ou satellite, 76% des ménages européens disposent d’un accès Internet à domicile, selon l’Observatoire du Numérique (enquête Eurostat 2012). En France, la moyenne s’établit à 80%, tandis que l’Europe du nord bat des records avec plus de 90% de ménages connectés au Danemark, en Suède et aux Pays-Bas.

Le "tuyau" est donc prêt et déjà très largement utilisé par les ordinateurs personnels et autres Smartphones. Mais dès lors qu’il s’agira d’y faire transiter des données sensibles telles que les images de surveillance de sa maison et plus encore ses informations médicales, les aspects sécuritaires seront primordiaux : la sécurité des transmissions, l’authentification des appareils et des usagers autant que la traçabilité des transactions devront être assurées par des solutions de gestion des flux de données fiables et pérennes.

Mais aussi les plus standardisés possibles, afin d’en faciliter l’adoption par les utilisateurs. L’objectif restant l’amélioration de leur quotidien, en matière de loisirs comme de sécurité ou de santé. Aussi sécurisé soit-il, l’accès à ces nouvelles technologies doit être simple et rapide : flashage d’un QR code pour faire reconnaître son appareil mobile, connexion en ligne via un simple navigateur ou par le téléviseur, etc. Car qu’on le veuille ou non, les utilisateurs veulent aujourd’hui choisir et ne pas subir : en dehors de quelques early adopters, c’est aux fournisseurs de ces solutions à s’adapter à leur clientèle, et non l’inverse.


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