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Bâtir les fondations informatiques des villes intelligentes

décembre 2016 par Marc Royer, Expert Scale-out NAS, Datalake and Big Data Analytics chez Dell EMC

Les Nations Unies prévoient que d’ici à 2050, environ 70 % de la population mondiale sera concentrée dans des zones urbaines, contre 54 % en 2014. Pour les municipalités, cette progression de leur population n’est pas sans conséquence. Des technologies émergentes telles que l’Internet des Objets, les capteurs ou l’analytique sont appelées à jouer un rôle crucial pour le développement durable des environnements urbains, pour affecter ou gérer les ressources de la manière la plus efficace possible. Or, à mesure que ces smart cities deviendront une réalité, il sera essentiel de mettre en place des technologies qui supportent les nouveaux services et répondent à l’évolution des besoins.

Une question d’échelle

Dans une ville intelligente type, on estime que chaque arrêt de bus et lampadaire contiendra en moyenne huit capteurs. Avec quelque 250 000 objets connectés dans un environnement urbain typique, cela peut représenter jusqu’à deux millions de capteurs, produisant tous en temps réel des données qu’il faudra traiter pour en extraire l’essentiel. Par exemple, l’incidence des encombrements de la circulation sur les niveaux de pollution pourrait être utilisée au sein d’un système aiguillant les automobilistes vers des itinéraires bis de façon à réduire cette pollution.

Cependant, pour qu’une ville soit véritablement intelligente, ses systèmes doivent pouvoir accéder à des volumes considérables de données et les traiter. C’est en cela queles « Data Lake » ou « lacs de données » se révèleront précieux, car ils rassemblent des masses de données de différents types et formats, qu’ils rendent immédiatement accessibles aux outils analytiques avancés. Face au volume et à l’éventail des données non structurées que les villes intelligentes vont produire, les « Data Lake » évolutifs offrent le meilleur moyen d’interpréter ces informations, quelle qu’en soit la forme ou la provenance.

Analyse en temps réel

Les villes intelligentes doivent toutefois aller au-delà de la collecte de données : il leur faut également les analyser le plus rapidement possible pour permettre aux infrastructures ou aux services d’y réagir.

C’est particulièrement le cas lorsqu’il s’agit de répondre en urgence à un incident et au nombre de variables qui entrent en jeu.

Les services d’urgence devront être alertés et recevoir des informations avec un maximum de rapidité afin de venir en aide aux personnes touchées et d’éviter toute aggravation de la situation. En outre, la circulation devra être déviée de manière intelligente pour contourner la zone concernée, les réseaux de communications devront présenter une flexibilité suffisante pour rediriger leur capacité là où elle est nécessaire et les informations être rassemblées pour tenir les citoyens au courant de l’incident.

Il est donc indispensable que les villes intelligentes fassent appel à des outils de pointe pour le traitement et l’analyse des données, notamment en termes de latence en mémoire pour le stockage externe.

Le potentiel de l’analytique prédictive

Les citoyens des villes intelligentes pourront aussi à avoir accès en permanence à des informations et à des services personnalisés. Une méthode essentielle pour répondre aux attentes de ces « citoyens numériques » est l’analytique prédictive, qui permet de prévoir leurs besoins et d’affecter des ressources de manière appropriée en fonction de l’interrogation des lacs de données.

En cas d’urgence médicale par exemple, l’analytique prédictive pourra diriger un patient vers l’hôpital apte à prendre en charge sa pathologie à ce moment-là, avec un minimum de temps d’attente.

L’optimisation de la circulation est une autre application intéressante. Les autorités pourraient prévoir les flux de trafic et les conséquences de certains événements, tels que l’ouverture des écoles ou une grande manifestation sportive. Ces informations pourraient alors être exploitées pour augmenter les tarifs du stationnement afin de dissuader les automobilistes de se rendre dans la zone concernée.

L’analytique prédictive exige la collecte de données sur plusieurs années afin de disposer de la profondeur nécessaire, une autre raison pour laquelle les lacs de données et le stockage évolutif seront des éléments majeurs de l’infrastructure d’une ville intelligente.

Unifier les capacités informatiques

L’échelle, la complexité et l’éventail des exigences qui pèseront sur les infrastructures et les services urbains dans un avenir proche sont considérables.

Elles nécessiteront des fondations informatiques robustes, agiles, évolutives et sécurisées. Des technologies de stockage et de traitement de données de nouvelle génération seront indispensables.

Indubitablement, les derniers progrès des systèmes hautement évolutifs, à faible latence, dotés de capacités analytiques avancées, servent les besoins fondamentaux des villes intelligentes. Lorsque ces capacités seront réunies dans le cadre d’une plate-forme, alors la création de villes intelligentes pourra véritablement s’accélérer.


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