Gaétan Entz en guise d’introduction a rappelé que le refroidissement représente plus de 50% des pannes mais a aussi a une influence considérable sur la consommation énergétique. Aujourd’hui différents systèmes existent passifs, actifs et des systèmes de confinements par allées froides. On trouve aussi des systèmes de refroidissement avec des échangeurs air/eau, d’échangeurs latéraux... Pour lui, l’avantage de l’eau est qu’elle offre un meilleur rendement en matière de refroidissement par rapport à l’air. Toutefois, même si des risques de fuites existent-ils sont négligeables. Puis il a présenté les différents systèmes existants.

–  La solution la plus simple est le refroidissement par eau via la porte arrière de la baie. Cette solution a pour avantage d’être totalement passive, avec une consommation électrique nulle et sans aucun bruit. Elle se greffe sur une installation existante. Par contre, l’air sera freiné dans la baie, il faudra donc avoir une plus grande capacité pour les ventilateurs.

–  Le second système est un échangeur placé latéralement dans la baie qui va fonctionner en boucle fermée. Le circuit de refroidissement est le plus court possible et est de plus régulé sur le débit d’eau glacée. Ainsi, on va pouvoir réduire le fonctionnement des ventilateurs. Il génère un faible bruit inférieur à 55 dB. On obtient une stabilité de la température à +/-0,5°C. Ce système peut fonctionner pour plusieurs baies en redondance. Par contre, ce système demande de prévoir de la maintenance pour pouvoir changer les ventilateurs à chaud. Il faut aussi prévoir un asservissement qui va ouvrir les portes automatiquement en cas de surchauffe du système. Enfin, il y a un frein psychologique du fait que l’eau se trouve très près des serveurs.

–  Le troisième est le système in Row. Il est positionné très près de la charge et permet de s’abstenir de CRAC. De plus sa capacité de refroidissement est adaptative. Ce système se trouve dans sa propre baie et non comme précédemment proche des serveurs. Par contre, il faut pouvoir intervenir à chaud. Enfin, l’évolution du système est difficile.

Tous ces systèmes peuvent être monitorés à distance. En conclusion si le coût d’investissement est 10% plus cher, mais permet des économies d’énergie très importante avec donc un ROI rapide.