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Amarisoft, Nexedi et Rapid.Space se félicitent de la décision du Conseil Constitutionnel favorable aux solutions souveraines dans le domaine de la 5G

février 2021 par Amarisoft, Nexedi et Rapid.Space

La décision du conseil constitutionnel du 5 février dernier sanctuarise le principe de l’autorisation administrative préalable des équipements de télécommunication 5G en France, notamment à des fins de sécurité et de souveraineté. Les équipements qui garantissent les niveaux de souveraineté les plus élevés se retrouveront ainsi renforcés.

Après les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine, la France est ainsi l’un des derniers pays au monde à adopter un cadre juridique tendant à garantir la sécurité et l’interopérabilité de ses réseaux 5G.

Franck Spinelli, Président d’Amarisoft explique : "la technologie vRAN inventée par Amarisoft il y a 8 ans permet d’assurer à moindre coût l’interopérabilité des équipements 4G/5G, quel que soit le fournisseur. Elle offre également la seule garantie possible et sérieuse de souveraineté : l’accès intégral au code source. C’est le sens des observations que nous avons transmises au conseil constitutionnel il y a deux semaines."

"Rapid.Space produit en France et exporte des réseaux 5G avec l’aide des PME du groupement européen EANGTI. Mais à force de ristournes sur les licences et de subventions dont le montant dépasse 5 milliards d’euros, les opérateurs français ont cessé d’innover et de faire jouer la concurrence. Ils ont désormais 4 ans de retard par rapport aux opérateurs américains ou japonais dans le domaine du vRAN" , ajoute Jean-Paul Smets, PDG de Rapid.Space.

Pour Franck Spinelli, "dans des pays comme les Etats-unis, le Japon, l’Inde, la Coree du Sud, le Vietnam ou la Russie, des opérateurs travaillent activement pour concevoir et déployer leurs propres équipements radio 4G/5G sur la base de technologies vRAN qu’ils souhaitent maîtriser de bout en bout au travers de partenariats technologiques. En France, les opérateurs passent leur temps à lancer des procès pour palier leur incapacité d’anticipation et d’innovation. Dans le cas présent, Bouygues et SFR réclament 2 milliards d’euros de compensation."
Franck Spinelli, continue "mais en toute logique, l’argent du contribuable ne devrait pas servir à compenser leur faible niveau d’investissements en R&D. Une situation de dépendance à un fournisseur, ça s’anticipe un minimum ! Les opérateurs français ne peuvent continuer d’ignorer les alternatives existantes sans en assumer les conséquences."

"Et quand ils ne les ignorent pas, c’est pour demander à leur laboratoires de copier les technologies européennes", précise Jean-Paul Smets.
Franck Spinelli conclut ainsi : "nous appelons l’Etat à intensifier son action pour que les opérateurs français ne soient plus de simples sociétés de marketing et de vente d’abonnements mais adoptent dans les plus brefs délai les technologies souveraines françaises ou européennes qui sont disponibles aujourd’hui. A défaut, la situation des télécommunications mobiles en France restera celle d’un pays à la traîne et suiveur. Je précise, pour ceux qui douteraient de mes propos, qu’Amarisoft n’a pas besoin des opérateurs français pour réussir."


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