Or le partage des vidéos des meilleurs moments via les plateformes dédiées ou les réseaux sociaux, le streaming et le replay ont des conséquences sur les performances et la sécurité du système d’information de l’entreprise.
3 risques majeurs sont à prendre en compte, parmi lesquels :

• L’impact sur les performances du réseau : la publication de vidéos sur son réseau social favori pour partager les meilleurs moments de l’étape du jour ou la chute spectaculaire d’un coureur requiert des besoins en bande passante importants. Or cette surconsommation de bande passante se fait bien souvent au détriment des applications professionnelles sur un réseau saturé par des utilisations gourmandes en ressources.

• Une porte ouverte aux logiciels malveillants : les réseaux sociaux, les sites de streaming ou de téléchargement de vidéos offrent des opportunités de diffusion massive aux hackers et leur permettent de mieux cerner leurs cibles. Les malwares se propagent ainsi plus facilement, de compte en compte ou via des applications virales.

• La chute de productivité : la consultation d’Internet au bureau à des fins personnelles s’élevait à 50 minutes par jour en 2014 d’après l’étude Olfeo sur la réalité de l’utilisation d’Internet au bureau. Jusqu’à combien peut-elle s’élever pour les fans de la grande boucle ?

Les solutions de filtrage, accompagnées de la mise en place d’une charte informatique, répondent notamment à ces 3 problématiques :
– Bloquer et autoriser les différentes catégories de sites selon une plage horaire ou allouer une partie de la bande passante à des catégories professionnelles de sites Internet (par exemple 90 %) et le reste à des catégories de sites non professionnelles (les 10 % restants) permet notamment de maintenir les performances du réseau de l’entreprise pour une meilleure productivité.
– En complément des antivirus de postes traditionnels, une solution de protection antivirale au niveau de la passerelle Internet permet de prendre en compte les attaques locales, grâce à une base de réputation dédiée.
– Enfin, si les collaborateurs n’ont pas conscience des conséquences de leurs actes, les méthodes de filtrage peuvent être prises pour du « flicage ». Ainsi, associer les utilisateurs à la politique de sécurité de l’entreprise, c’est très souvent un moyen de les faire adhérer en les informant mieux sur les risques et les enjeux liés à l’utilisation d’Internet, y compris pendant le Tour de France dont l’arrivée mythique sur les Champs-Elysées est attendue le 26 juillet prochain !