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ATOS - « Shadow IT » : une augmentation de 20% attendue en 2015

mars 2015 par Marc Jacob

Canopy, le Cloud d’Atos, révèle que près de deux tiers (60 %)* des DSI considèrent que les coûts liés au « Shadow IT », c’est-à-dire les coûts non spécifiés ni engagés par la DSI, n’ont jamais été aussi importants, représentant 13 millions € du budget global alloué au service informatique de leur entreprise en 2014. La moitié des dirigeants métiers (51 %) confirment ces chiffres, admettant qu’entre 5 et 15 % de leur budget a été consacré au « Shadow IT », à savoir un montant de 8,6 millions €. En 2015, ces chiffres devraient connaître une croissance de plus de 20 %.

Selon les dirigeants d’entreprise dont les employés dépensent une partie de leur budget en « Shadow IT », les besoins de sauvegarde en constituent le principal motif. En effet, 44 % des personnes interrogées ont reconnu que leur service avait investi dans ce secteur l’an dernier. Les logiciels de partage de fichiers (36 %) et d’archivage de données (33 %) figuraient également parmi les coûts principaux en matière de « Shadow IT ». Il est intéressant de noter que les fonctions IT de premier plan souvent considérées comme génératrices de chiffre d’affaires à travers le déploiement d’initiatives en matière de transformation digitale, telles que la mobilité et les outils sociaux (28 %), ainsi que les logiciels analytiques (27 %), ont moins fait l’objet de ces dépenses en 2014. Seules 17 % de ces personnes ont admis que le déploiement plus rapide que la concurrence de nouvelles fonctionnalités permettant une expérience numérique optimisée justifiait de contourner la direction informatique.

« De manière étonnante, les dépenses relatives au « Shadow IT » concernent les fonctions back-office, autrement dit les domaines pour lesquels la plupart des entreprises devraient avoir une approche centralisée, soigneusement gérée par la direction informatique », nous explique Philippe Llorens, PDG de Canopy. « Cette découverte indique qu’une gouvernance plus forte reste indispensable dans la plupart des directions informatiques. Alors que les sociétés optent de plus en plus pour le numérique, il est impératif que la direction informatique propose non seulement une infrastructure et des services informatiques en vue de permettre et d’accompagner la transformation digitale, mais également le modèle de gouvernance associé afin d’en maximiser la rentabilité, de gérer les risques et de fournir des services informatiques sécurisés à l’entreprise. »

Selon les DSI, les entreprises américaines sont celles dont les dépenses en matière de « Shadow IT » ont été les plus importantes en 2014, investissant chacune la somme considérable de 26 millions €, ce qui représente plus du double des entreprises britanniques et françaises qui déclarent avoir investi respectivement quelques 11 millions € et 10 millions €. Les entreprises allemandes, quant à elles, dépenseraient environ 4 fois moins en « Shadow IT » que les entreprises américaines. Ces conclusions illustrent le défi que posent les attitudes diverses des employés face aux dépenses en matière de « Shadow IT », et auquel sont confrontées les multinationales.

Qu’est-ce qui motivera le recours au « Shadow IT » en 2015 ?

En termes de croissance future, 37 % des DSI, des directeurs financiers et des décideurs métiers consacrant déjà une partie de leur budget au « Shadow IT », considèrent que l’amélioration de la mobilité sera un catalyseur pour ce type de dépenses. Ce pourcentage est plus élevé pour les personnes interrogées travaillant dans les secteurs de la distribution (44 %), de l’informatique et des télécoms (42 %), et des services financiers (39 %).

Plus préoccupant encore, 37 % des personnes interrogées ont déclaré que l’incapacité de leur service informatique à autoriser des projets pilotes et à lancer des nouveaux produits rapidement et dans les délais (34 %) seraient en majeure partie à l’origine d’investissements massifs en matière de « Shadow IT ». Pour 61% des cadres dirigeants du secteur de l’énergie, la lenteur des services informatiques serait l’un des principaux coupables. L’amélioration du service client par le développement de nouvelles applications serait l’une des causes essentielles pour 34 % des personnes sondées, ce chiffre montant à 43 % dans le secteur de la distribution.

« Plus les entreprises s’habituent à fonctionner à la vitesse du numérique, en ayant recours aux technologies de l’IT en vue d’optimiser l’expérience client et d’améliorer leur chiffre d’affaires, plus la direction informatique doit être préparée, tant du point de vue technologique qu’en termes de gouvernance, à soutenir des projets à court terme et à accélérer le développement des applications natives dans le Cloud. L’objectif restant d’améliorer le service et d’augmenter le panier moyen », conclut Philippe Llorens.


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