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50 % des salariés français citent le piratage comme principale source de stress

juillet 2018 par Kaspersky Lab

Une étude de Kaspersky Lab révèle que les annonces de piratages de données et la pression d’avoir à gérer plusieurs comptes en ligne engendrent chez les salariés français des niveaux accrus de stress.

Selon l’enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1000 Français :
• 82 % des personnes interrogées reconnaissent être stressées par les annonces de piratages de données ;
• 77 % d’entre elles avouent que le nombre de mots de passe à gérer leur cause un excès de stress ;
• 81 % se sentent stressées par la protection de leurs équipements informatiques ;
• 73 % sont submergées par la quantité d’informations sensibles en leur possession.

Kaspersky Lab a également interrogé des employés de bureau sur leurs causes d’anxiété au travail. 50 % des salariés français citent le piratage comme principale source de stress plutôt que le fait d’avoir à admettre une erreur (36 %) ou la crainte que leur responsable ne lise leurs e-mails privés (38 %). Ces inquiétudes sont justifiées puisque 47 % des participants à l’enquête ont subi un incident de cybersécurité au cours des cinq dernières années et 56 % s’attendent à en être victimes l’an prochain à leur travail (ce chiffre atteint même 60 % dans les PME).

Cependant, interrogés sur leurs craintes et attentes concernant la cybersécurité de leurs équipements domestiques, les participants jugent la menace bien plus élevée. 75 % d’entre-eux redoutent d’être la cible d’un incident de cybersécurité à leur domicile, contre 58 % craignant que cela se produise au travail. Cela est sans doute dû au fait que les salariés se fient à leur employeur pour les protéger contre les cybermenaces sur leur lieu de travail. 65 % ont en effet confiance dans les pratiques de cybersécurité de leur entreprise.

Tanguy de Coatpont, DG France de Kaspersky Lab commente : « Les salariés courent plus de risques sur leurs équipements professionnels car les cybercriminels exploitent des tactiques d’ingénierie sociale pour s’infiltrer dans les systèmes informatiques d’une entreprise. S’il est compréhensible que les salariés aient une certaine confiance dans les systèmes de leurs employeurs, ils n’en doivent pas moins demeurer vigilants afin de détecter les signes d’activité cybercriminelle sur leurs équipements à la maison comme au travail. »

Tandis que les salariés affirment avoir une grande confiance dans leur employeur pour la protection de leurs données, il n’en va pas de même vis-à-vis des autres entreprises qui stockent des données. 16 % des personnes interrogées font le moins confiance au secteur financier pour lui communiquer des données, suivi des commerçants (15 %). 16 % déclarent également n’avoir confiance en aucun secteur d’activité quel qu’il soit pour la sécurité de leurs données. Les secteurs de la santé, de l’industrie et de l’éducation restent jugés les plus dignes de confiance, bien qu’ayant connu des piratages de données de grande ampleur ces dernières années.

Alors que les cyberattaques et les piratages sont omniprésents dans les médias, il est clair que les salariés n’ont jamais eu davantage conscience des risques dans ce domaine, ce qui a pour effet d’accroître leur stress tandis qu’ils peinent à cerner leurs propres responsabilités. Il incombe aux entreprises comme à leurs salariés de prendre des mesures proactives pour s’informer sur la cybersécurité et mettre en œuvre des solutions de sécurité. Grâce à la formation et à l’action, la cybersécurité peut devenir un facteur de responsabilisation plutôt que de frustration et les salariés peuvent comprendre comment adopter et utiliser la technologie en toute sécurité, au lieu de la laisser engendrer du cyberstress.


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